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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR, ETC.
Conformément à la proposition qui lui en a été faite par son rapporteur, elle a émis l'avis qu'il y avait lieu de publier un extrait du rapport de M. l'ingénieur ordinaire, et en même temps de saisir cette occasion pour appeler, une fois de plus, l'attention des constructeurs et des industriels sur la gravité des accidents qui accompagnent souvent la rupture des tubes en tôle de grand diamètre. Cette gravité résulte de ce que la déformation de ces tubes, une fois commencé, va souvent jusqu'à l'écrasement complet, et peut ainsi ouvrir instantanément de larges issues à l'eau et à la vapeur. ce sujet la commission a jugé inutile d'insister sur ce point que la résistance à la déformation et à l'écrasement des tubes est considérablement augmentée par l'application, de distance en distance, de viroles ou anneaux, faisant saillie dans l'intérieur de la chaudière, et que ce mode de construction mérite d'être signalé à l'attention des constructeurs de chaudières et des propriétaires d'usines.
EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR, ETC.
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RAPPORT SUR L'EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR A L'USINE DE cOTATAY, PRÈS SAINT-ÉTIENNE.
Par M. H. GONTHIER, ingénieur des mines.
Le 4 juillet, l'ingénieur soussigné était prévenu par M. Holtzer, directeur de l'usine 'de Cotatay, qu'une explosion de chaudière à vapeur avait eu lieu le matin dans son usine. Il se transporte sur les lieux le 5 juillet, et les faits suivants sont le résultat de ses investigations. État de la chaudière avant l'explosion. - La chaudière qui a fait explosion avait été construite en 1844 dans les ateliers de M. Béret à Sainte-Étienne, et éprouvée pour une pression de marche de 5 atmosphères 1/2. C'était une chandière horizontale, cylindrique, à fond hémisphérique de
8 mètres de long sur imo de diamètre. M. Holtzer l'employa pendant un certain temps à cet état, puis il essaya d'en faire une chaudière verticale, pour la chauffer par les fours de son usine. A cet effet, les trous qui servaient à l'ajustage des soupapes et le trou d'homme furent bouchés par des plaques de tôle rivées, et un tirant en deux parties réunies par une clavette fut placé pour servir de montant à une échelle. L'essai n'ayant pas réussi, la chaudière ne resta verticale que pendant quelques semaines, et on la remit à l'état de chaudière horizontale. De nouveaux trous furent percés pour les appareils de sûreté et le trou d'homme ; on laissa subsister le tirant intérieur, et la chaudière fut retournée bout pour bout-, c'est, à-dire qu'on mit à l'avant, exposé à l'action immédiate du foyer, le TOIHE VII, 1865.
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