Annales des Mines (1865, série 6, volume 7) [Image 106]

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DE LA PROVINCE D'ALGER. SOURCES MINÉRALES

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environ par minute. Elle dépose de la glairine sur son parcours. Son bouillon est enfermé dans un marabout de construction mauresque où les Arabes vont se baigner.

Ili" Source alcaline et ferrugineuse de l'Oued el Hammam, à 8 kilomètres S du Fondouk.

Au confluent de l'oued el Hamman et de l'oued Arbatach, sur la rive droite des deux oueds, il y a une petite source acidule et ferrugineuse qui sort du calcaire nummulitique. Son débit est de 1/5 de litre par seconde ; sa température était de 25°,66 à trois heures du soir, le 15 mai 1863, la température de l'air à l'ombre étant de 2.10,5o et celle de l'eau de l'oued Arbatache étant de 25°,33. Cette source est sans emploi. 15° Source minérale d'Hadjar el Hammam chez les beni Ataf.

On trouve chez les Beni Ataf, en Kabylie, au pied du versant nord du Djurjura, une source minérale qui n'a pas encore été reconnue par le service des mines. Cette source dépose du travertin blanc qui de loin brille au soleil comme du sel. Un kilogramme de cette eau recueillie en juin 1858, a présenté la composition indiquée dans le tableau A, analyse n° 2 3. Cette eau n'est pas alcaline ; elle ne contient

qu'une faible quantité de soude à l'état de chlorure ;

elle

renferme un excès notable d'acide carbonique; elle diffère essentiellement par sa composition des eaux potables des terrains cristallins de la Kabylie.. Eh raison de sa richesse en acide carbonique libre et en peroxyde de fer, nous la rangeons dans la catégorie des éaux acidules et ferrugineuses.

IV. 10

Cette eau n'est pas sulfureuse ; stm goût n'a rien de particulier. Elle renferme par kilogramme lg,6552 de sels -

divers, parmi lesquels il y a og, 8o4 de carbonate de soude. Sa composition est indiquée dans le tableau A, analyse n° n4. u° Sources thermales de l'Oued fladjia.

Entre l'Oued Hadjia et le Djebel Lelif, il y a une lacune de 5 kilomètres environ de largeur par laquelle le bassin saharien du Zahrez Rharbi pénètre entre les grandes chaînes crétacées du Djebel Sahari et du Djebel Senelba, pour y former un vaste golfe. Celui-ci est coupé transversalement par

l'Oued Ha,djia, qui prend sa source sur le revers nord du Djebel Senelba et va se jeter dans le Zahrez Chergui, -en coulant du S. E. au N. O. A son débouché dans la plaine du Zahrez, l'Oued Hadjia roule un volume d'eau assez considérable, qui était de Go litres environ par seconde le 7 novembre 1855. L'administration de la guerre a fait exécuter depuis cette époque un barrage destiné à l'irrigation des terres sahariennes. Ce barrage est situé à l'aval de sources thermales fort nombreuses qui émergent sur les deux rives de l'Oued et dans le lit même de ce dernier, sur une longueur d'environ 2 oo mètres. Ces sources sont noyées dans les forêts crues de l'Oued Hadjia. Leur température varie de 32',5o à 56.; en amont des sources, l'eau de la rivière marquait 5° le 7 novembre 1855, tandis qu'en aval elle mar-

EAUX SALINES.

15°,50. L'accroissement de température de 8°,5o donne une idée du débat considérable des sources therquait

Source minérale du Vieux-Ténès, située dans le lit de l'Oued Allelah.

Cette source émerge à travers les fissures d'une couche de grès marneux du terrain tertiaire moyen, à la tempéra-

ture de 3o degrés. Elle a un débit très-faible de 3

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litres

males. L'eau de ces dernières est très-limpide et sans odeur. Son goût est légèrement acidulé ; il se dégage du bouillon

à de rares intervalles des bulles gazeuses dont nous n'a-