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SOURCES MINÉRALES
rencontrerait dans les embranchements. Rien ne prouve
DE LA PROVINCE D'ALGER.
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montera à 4.000 francs au plus. Ii est probable qu'elle pourrait être diminuée, parce qu'il ne sera pas nécessaire,
qu'en s'enfonçant horizontalement au milieu du massif crétacé de Hammam-Melouan on augmentera notablement le volume des eaux thermales proprement dites. Nous avons observé, au contraire, que les infiltrations les plus élevées, correspondant au terrain crétacé en place, étaient généralement froides quoique salines. Les canaux d'émergence des sources chaudes peuvent venir verticalement de bas en haut, à travers les couches d'alluvions anciennes du plateau qui longe la rive droite de l'Harrach, ainsi qu'à travers les amas de débris crétacés, d'où sortent les trois sources thermales principales. Nous pensons que l'enlèvement de
68 mètres. Les principales infiltrations chaudes de ce marais surgissent au voisinage du marabout ; il suffira probablement de dépenser un millier de francs sur ce marais pour atteindre le but que l'on se propose, de telle sorte qu'avec
ces terrains éboulés et d'une certaine masse d'alluvions
des bains.
augmentera d'Une manière très-notable le volume des eaux thermales. Il est incontestable que ces matières incohérentes retiennent les eaux, grâce surtout à la végétation de joncs et de roseaux qui les recouvrent. Nous avons trouvé, pour les trois sources réunies, un débit total de 3',2i par seconde. M. Fayard a trouvé un débit qu'il évalue approximativement à 21,91 au maximum. On a vu plus haut qu'une grande quantité d'eau se perd dans les trois marais. Il suffira donc de joindre aux tranchées à ciel ouvert faites au pied de la montagne quelques coupures à travers les par-
ties marécageuses iituées à l'aval, pour donner aux eaux un libre écoulement et en augmenter très-notablement le volume. Nous pensons que les travaux que nous proposons permettraient de porter le volume disponible des eaux thermales à 6 litres environ par seconde, c'est-à-dire au double du débit que nous avons mesuré. Le déblai mettra à découvert des bouillons qu'on pourra capter dans des puits ver-
ticaux que l'on approfondira, si c'est nécessaire, jusque dans le terrain crétacé, sur lequel reposent les alluvions anciennes du plateau de Hammam-Melouan, et duquel surgissent les sources thermales. La dépense totale s'élèvera à 5.690 francs, et, en y comprenant les frais imprévus, elle
sans doute, de faire la tranchée de Sidi-Soliman dans tolite
la longueur du marais de ce nom, longueur qui est de
les frais imprévus, la dépense totale ne serait que de 2.000 francs pour les trois Sources. Le résultat des fouilles
montrera quelles sont les sources qui pourront être réunies et celles qui devront être séparées pour l'administration
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Composition des eaux thermales de liamniam-Melouan. MM. Tripier, pharmacien en chef de l'armée, et de Marigny, manipulateur de chimie du service des mines, ont analysé les eaux des sources thermales de Hammam-Melouan. Les
résultats obtenus par ces messieurs sont indiqués dans le tableau A, analyses n" 35 à 45. Les eaux thermales de Hammam-Melouan sont des eaux salines proprement dites et se rapprochent beaucoup, par
leur composition, de l'eau de mer, ainsi qu'on peut s'en assurer par l'analyse de l'eau de mer (colonne re 54), que nous avons planée en regard. Ainsi, les eaux de HammamMelouan renferment par kilogramme de 25g,55oo à 3og, 1 190 de sels divers.
L'eau de mer en renferme 341,573. Les eaux de Hammam-Melouan renferment 220. 692 à 261,6653 de chlorure de sodium.
L'eau de mer en renferme 27 grammes. L'eau de mer renferme du bromure alcalin. Les eaux de Hammam-Melouan renferment des traces d'iode.
La différence principale porte sur les carbonates terreux. L'eau de mer n'en renferme que des traces (og,005), tandis