Annales des Mines (1865, série 6, volume 7) [Image 144]

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PONTS MÉTALLIQUES A TRAVÉES CONTINUES.

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APPAREIL ALIMENTAIRE RÉGULATEUR

qu'elle est peu élevée au-dessus de son siége, le niveau de l'eau ne montera assez pour fermer la soupape que dans le cas où la consommation de vapeur serait très-faible pendant un temps assez long. En dehors de ce cas, la soupape ainsi que l'a montré l'expérience faite à Imphy pourra être

réglée de manière à ce que le niveau ne subisse que des changements à peine sensibles. Pour arriver à ce résultat, après que l'appareil a été mis en place, il faut pouvoir modifier les positions relatives de

la soupape et des flotteurs, de manière à se placer par tâtonnement dans les meilleures conditions. Supposons par exemple le levier AB horizontal; on veut soulever ou abaisser la soupape sans déplacer le levier. Il suffit de tourner la tige SE qui porte en F un pas de vis. Suivant le sens du mouvement la tige pénètre dans le manchon fixe ou en sort, et par suite monte ou descend en entraînant la soupape sans agir sur le levier.

L'appareil d'alimentation que nous venons de décrire présente au premier abord un peu de complication ; mais il n'est composé que de pièces simples, d'une exécution facile,

et qui n'ont pas besoin d'être ajustées avec une

grande

précision. - L'expérience qui a été faite à lmphy ayant complétement

réussi, il serait à désirer que ce système fût mis à dans d'autres usines. Les avantages d'une alimentation constante et regulière des chaudières à vapeur sont trop nombreux pour qu'il n'y ait pas intérêt à faire connaître les appareils qui semblent susceptibles de remplir pratiquement ce but. l'essai

N 0 TE SUR LES PROPRIÉTÉS DES COURBES QUI REPRÉSENTENT LES LIEUX GÉOMÉTRIQUES DES MOMENTS DE RUPTURE ET DES EFFORTS TRANCHANTS DANS UNE POUTRE A T'UVÉES CONTINUES. APPLICATION AU TRACÉ DES ÉPURES DES PONTS MÉTALLIQUES A PLUSIEURS TRAVÉES.

Par M. BARLUET, ancien élève des Écoles polytechnique et des mines,

sous-ingénieur au chemin de fer de Paris à la Méditerranée.

10 Moments de rupture. Considérons dans la poutre deux travées d'ouvertures 1 et l' chargées d'un même poids p par mètre courant Supposons connus les moments de rupture au droit des

points d'appui. Soient M et M, leurs valeurs pour la première travée, W et 1W, pour l'autre. Les valeurs intermédiaires des moments de rupture seront données par les équations m m

2

px*

(-2 pl' + M

- px2 2

2

-I-

1

Mx

m

(I)

x

M.

(2)

Ce sont les équations de deux paraboles rapportées à des

axes rectangulaires ayant leurs origines respectives aux points o et o' (Pl. IV, fig. 3 et 4). Nous allons démontrer que ces paraboles sont identiques.

Pour cela nous les rapporterons à un même système d'axes de coordonnées qui seront : l'axe de la parabole et la tangente au sommet. TOME VII, 1865.