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TRAVAUX DE 1862, 1865 ET 1864. 280
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EXTRAITS DE crinuE.
zinc ; si le métal traité est impur il laisse dans les appareils une certaine quantité d'une matière noire, très-légère et très-complexe, dont la nature n'a pas été déterminée; le métal condensé est alors recouvert de petites aiguilles cristallines, incolores et transparentes, qui se détruisent rapidement à l'air et avec production d'ammoniaque et de magnésie. Ces aiguilles sont de l'azoture de magnésium.
5. Du silicium et des siliciures métalliques; Par MM. H. SAINTE-CLAIRE DE,ILLE et H. CARON.
(Annales de chimie et de physique, r série, t. LXVII, p. 435.)
Le silicium et le bore peuvent cristalliser au sein de l'aluminium; c'est le principe de la méthode qui a permis de préparer ces deux métalloïdes à l'état adamantin.
Ct. De l'azoture de magnésium (Extrait d'un mémoire sur la combinaison de l'azote avec les métaux); Par MM. GEUTI1ER et BRIEGLEB.
Archiv. der Pharm., t. CXIII, p. 163, et Journal de pharnzacie et de chimie, 3` série, t. XLIII, p. 419.)
MM. (Jenner et Briegleb affirment que tous les corps simples capables de former des azotures par l'action de l'ammoniaque peuvent en produire par celle de l'azote pur. L'azoture de magnésium AzMg,, signalé par M. Deville en 1857,
Le silicium peut aussi se dissoudre par fusion dans le zinc et dans l'étain et s'en séparer par refroidissement, en presque totalité et sous forme de cristaux.
Les auteurs insistent particulièrement sur l'emploi du zinc comme dissolvant (*).
Dans un creuset de terre porté au rouge, on verse le mélange : Parties.
Fluosilicate de potasse, bien sec ......
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Sodium en petits fragments Zinc distillé et grenaille
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Les matières sont maintenues au rouge au-dessous du point de volatilisation du zinc; la scorie étant devenue bien liquide, on
s'obtient en chauffant le métal dans un courant d'azote. Il est amorphe, verdâtre, passant au brun sous l'influence de la cha-
laisse refroidir lentement et on casse le creuset.
leur. Chauffé à l'air, il se transforme peu à peu en magnésie ; dans l'oxygène pur, la réaction est instantanée et accompagnée de chaleur et de lumière. A l'air humide, l'azoture se décompose en donnant de la magnésie et de l'ammoniaque. Les mêmes corps prennent immédiatement naissance au contact de l'eau, qui se trouve portée
surtout à la partie supérieure, de longues aiguilles de silicium, disposées en chapelets d'octaèdres emboîtés. Dans quelques cristaux on a observé l'angle de 109'28'. L'extraction du silicium peut se faire par deux procédés i" On calcine dans un creuset de charbon de cornue le culot de zinc silicié ; le zinc est volatilisé et l'on trouve au fond du creuset une masse moulée sur les parois, ayant cristallisé au moment de
à; l'ébullition.
L'acide sulfurique concentré est sans action à froid; avec l'aide
de la chaleur il y a production de magnésie, d'ammoniaque et d'acide sulfureux. Le chlore n'agit aussi qu'à chaud. L'hydrogène sulfuré donne au rouge sombre, le sulfure de magnésium et le sulfure d'ammonium, lequel se sublime. Au rouge blanc, les gaz oxyde de carbone et acide carbonique font> avec l'azoture de magnésium, de la magnésie, du charbon et du cyanogène.
On trouve un culot de zinc pénétré dans toute la masse, mais
la solidification et présentant sur toute sa surface des lignes qui se coupent sous des angles voisins de 600.
2° On opère par dissolution du zinc, précédée ou non d'une liquation partielle de ce métal. La liquation partielle laisse le silicium non fondu, ce qui prouve que le métalloïde a dû cristalliser à une température supérieure à celle de la fusion du zinc. (*) M. H. Caron a donné en 1860 (V. Extraits de chimie, Annales des mines, e série, t. II, p. 353) un procédé du préparation de caleiutn fondé sur l'emploi du zinc. Par fusion d'un mélange de chlorure de calcium, de zinc et de sodium, Oit obtient un alliage de calcium avec le zinc; puis la calcination de l'alliage expulse le zinc et laisse le calcium isolé.