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EXTRAITS DE CHIMIE. 308 la production des mines du Royaume-Uni s'est abaissée dans ces derniers temps. En revanche un appoint considérable a été fourni aux usines par les mines de la Péninsule ibérique (*), et une vingtaine de mille tonnes par la Belgique.
TRAVAUX DE 1862, 1863 ET 1864.
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Lorsque le même mélange a servi trente à quarante fois, sa teneur en soufre se trouve portée à tto P. 100. Par tonne de houille de Newcastle, l'épuration consomme 21,265 d'oxyde de fer.
Le produit chargé de soufre est brûlé pour les chambres de plomb; à Barking Creek, sur la Tamise, M. J. B. Lawes en a reçu:
(R. Hunt.)
PRODUCTION DE LA PYRITE DANS LA GRANDE-BRETAGNE.
1860
Tonnes.
Irlande. Cornwall et Devonshire. Grande-Bretagne . . .
99,259 20,801 135,699
1861
Valeur. Prix par ton. ton. fr. fr. 91,803 14,0 1,463,585 18,474 22,4 455,250 125,135 15,5 2,103,475
En 1859. En 1560 En 1561.
1862
737 tonnes. 2.035 tonnes. 2.180 tonnes.
Une tonne de cette matière rend 1`,25 d'acide sulfurique. ton. 69,184 16,955
98,433
5° Acide sulfurique; MM. HOFMANN, BALARD CL CHANDELON.
4° Soufre extrait du gaz d'éclairage; Par M. A.-W. HOFMANN.
Dans la seule ville de Londres, les usines à gaz consomment annuellement au moins 1.100.000 tonnes de houille.
Si l'on prend t million de tonnes et si l'on estime la teneur en soufre au chiffre trop faible de t p. 100, on voit que le soufre des houilles à gaz s'élève à /0.000 tonnes ; ce qui répond théoriquement à 50.625 d'acide sulfurique monohydraté. Une partie de ce soufre est aujourd'hui utilisée. Le procédé de M. F. C. Hill, pour l'épuration du gaz, est basé sur
l'emploi d'un mélange de peroxyde de fer hydraté et de sciure de bois; l'hydrogène sulfuré réagit sur le peroxyde de fer en produisant du protosulfure, de l'eau et du soufre. Après l'emploi, la matière sulfurée est régénérée par exposition à l'air ; il se forme du peroxyde de fer et du soufre; c'est à peine si des traces d'acide sulfurique prennent naissance. (*) M. Delesse (Annales des mines, e série, t. VI, page 424), indique d'après M. Deligny qu'en 1563 les districts d'Huelva et de la Sierra de Tharsis ont produit 200,000 tonnes de pyrite; correspondant à 6,000 tonnes de cuivre raffiné. Une partie des pyrites est traitée sur place pour le cuivre contenu; le reste est vendu en Angleterre pour soufre et cuivre. MM. Combes et Dubocq (Rapport sur l'exposition de 1362), disent que la seule mine de San Domingo, province de Beja, Portugal, exportait 50,000 tonnes de
pyrite à la teneur de 3,5 à 4 p. Hm de cuivre ; les résidus des sulfurique du Lancashire, sont traités pour cuivre à Swansea.
fabriques d'acide
Dans la combustion soit du soufre, soit des pyrites, le point important est d'éviter l'excès d'air : au sortir des chambres, les gaz ne devraient pas contenir plus de o à 5 p. 100 d'oxygène. Quelques fabricants ont réussi à régler la combustion du soufre avec une précision qui leur permet d'approcher beaucoup du rendement théorique de 506 p. d'acide à la densité de 1.845 pour 100 p. de soufre brûlé ; mais généralement 280 à 290 p. sont les limites que l'on dépasse peu.
L'introduction des pyrites, si avantageuse au point de vue économique, a été la source de difficultés techniques. Les gaz brûlés qui arrivent aux chambres sont plus chauds et
sont dilués dans un plus grand excès d'azote ; de là nécessité d'accroître les dimensions des chambres pour Maintenir la production.
Les pyrites, très-généralement arsenicales, ont donné de l'acide sulfurique souillé d'arsenic : on a cherché à purifier l'acide soit par l'hydrogène sulfuré (à Vienne, Autriche), soit par le sulfure de barium (à Chessy) ; mais M. Kuhlmann paraît avoir mieux combattu cet inconvénient en arrêtant dans un tambour spécial, placé en tête des chambres, la majeure partie de l'arsenic à l'état d'acide arsénieux (*). (') Ce tambour refroidisseur et purificateur a une capacité de 50 métres cubes; le dépôt qui s'y forme contient, outre l'acide arsénieux, du peroxyde de fer et du sélénium; on en a extrait le nouveau métal thallium.