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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE. 364 gorie d'établissements. A Barmen, à Erberfeld, à Duisburg, à Mannheim, la culture a souflert de leurs émanations. Les principes auxquels on s'est arrêté, dans l'un et dans l'autre pays, pour prévenir l'émission de l'acide dans l'at-
mosphère, sont les suivants : Attaquer le sel marin dans des fours complètement k l'abri du contact des flammes ; Condenser le gaz muriatique dans des appareils spéciaux présentant de grandes surfaces d'absorption ; Dégager le condenseur à l'air libre, au lieu de le faire communiquer à la cheminée, afin de ne pas précipiter la circulation du courant absorbable.
Toutes les fabriques sont loin encore de remplir cette triple condition, mais elles y tendent, et il y en a peu qui n'aient au moins adopté les nouveaux fours et qui ne pratiquent de quelque façon la condensation. Les dispositions des condenseurs diffèrent d'ailleurs selon les établissements. On peut les grouper sous trois types distincts : l'un que nous appellerons l'ancien système, formé exclusivement de bonbonnes ; l'autre, ou nouveau système, consistant en tours maçonnées de grande hauteur ; et le troisième, ou système
mixte, composé à la fois de bonbonnes et de tourilles de dimensions moindres.
L'usine de Floreffe, près Namur, est la .plus
haute
expression de l'ancien système. Les fours à décomposer
sont à double moufle. L'acide traverse une série de soixante bonbonnes en terre cuite, unies entre elles par de longs ajutages en fornie de cols de cygne à grande section, qui ont chacun près de 5 mètres de longueur. L'objet de cette disposition est d'offrir au gaz une très-vaste surface
de condensation. Cela n'empêche pas qu'une proportion sensible d'acide échappe à l'appareil et se dégage dans la grande cheminée. On doit cependant reconnaître que le système est établi avec tout le soin désirable. Les nouveaux condenseurs fonctionnent avec beaucoup
ACIDE CHLORHYDRIQUE.
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de succès dans les usines de la. Société de Mannheim. Celle
qui est sise en cette ville possède quatre tours carrées de 90 à 2.5 mètres de haut sur im,20 de côté, construites en grès des Vosges bouilli dans le goudron. Ces tours sont pleines de coke jusqu'aux quatre cinquièmes de leur hauteur. Une pluie d'eau froide tombe continuellement à la partie supérieure, tandis que le gaz les parcourt de bas en haut. Chaque tour est surmontée d'une petite cheminée débouchant à l'air libre et donnant issue à une quantité sensible' d'acide. Les établissements de Worms et de Heilbronn dépendant de la même Société, possèdent chacun
trois tours semblables et en sont également satisfaits. Gundelach, qui s'est beaucoup occupé de la question, estime que c'est le seul type d'appareils qui puisse remplir complètement le but. Le système mixte existe dans des conditions exceptionnelles chez M. Kumps, à Bruxelles. Les fours sont à double moufle. Les gaz de l'une et de l'autre opération sont recueillis indistinctement dans les mêmes condenseurs et traversent successivement : deux colonnes de 5"',5o de haut,
remplies de pierres réfractaires, où l'on injecte de l'eau 2° trois rangées de douze bonbonnes chacune; 5° quatre colonnes de 4 mètres de haut, ehtre lesquellesle gaz se divise en deux courants, et qui sont garnies de froide;
pierres comme les premières ; 4° une cuve souterraine remplie d'un lait de chaux que remue un agitateur mécanique et dans lequel le gaz est forcé de barbottér 50 enfin une cascade ou colonne de 8 à g mètres de haut, fonctionnant
comme les précédentes et communiquant à la cheminée. M. Kumps affirme, et nous le croyons sans peine, qu'au débouché de la cascade le courant rougit à peine le papier de tournesol. Cette usine peut, du reste, être citée comme un modèle au point de vue de la condensation des gaz. On n'y sent d'odeur nulle part. Ces divers types d'appareils sont plus ou moins répandus, TOME VII, '865.
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