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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE. 566 selon les localités. Bien que le système des tours soit encore le moins usité, on peut prévoir qu'il ne tardera pas à se substituer aux deux autres. Plus simple et d'un entretien moins coûteux, il donne d'aussi bons résultats que le plus parfait
d'entre eux. Acide sulfureux (*). - Les principales sources d'acide sulfureux sont la fabrication de l'acide sulfurique, le raffinage du soufre, le grillage des sulfures métalliques et la combustion de la houille dans divers foyers industriels. Le dégagement d'acide sulfureux à la sortie des chambres de plomb peut devenir très-considérable, lorsque la proportion d'air introduit s'éloigne de certaines limites déterminées. Il y a quelques années encore, dans 'la plupart des fabriques de Belgique et dans bon nombre de celles de Prusse, la quantité de soufre perdu dans l'atmosphère s'élevait à 25 et même 5o p. 100 du soufre brûdé. Depuis lors de notables améliorations ont été réalisées, ayant toutes pour objet de régler l'admission de l'air dans les chambres. La plus importante consiste dans la suppression à peu près universelle des fours à dalles et dans leur remplacement par les fours à grilles du système anglais. Aujourd'hui
la proportion de soufre perdu ne dépasse pas 6 à 7
p. 100. M. de Hemptinne, à Bruxelles, a même réussi à rendre cette proportion nulle ou peu s'en faut, au moyen d'une disposition très-Simple, qui nous paraît susceptible d'une certaine généralisation. Cet habile industriel a reconnu, par des expériences multipliées, que la perte d'acide sulfureux cessait quand l'oxygène de l'air était maintenu en
excès dans les chambres, et quand cet excès ne dépassait (*) Nous avons donné quelques développements à cette question,
dont l'étude avait été recommandée par le Comité consultatif (les arts et manufactures. Le rapporteur, M. le Châtelier, , dans la séance du 25 octobre 1863, s'était exprimé ainsi : Il reste à faire, esu sur la condensation de l'acide sulfureux, des recherches « intéressantes. »
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ACIDE SULFUREUX.,
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pas 2 Ou 2 et demi p. lao. En conséquence il introduit directement, à la sortie du four de grillage, de Fair supplémentaire dans le courant gazeux, par un. tuyau implanté
sur le carnau d'échappement. On veille d'ailleurs k ce que la marche du four soit aussi uniforme que possible, en mas-
quant plus ou moins les orifices dont, les portes, de chargement sont percées. M. de Hemptinne pousse même le soin jusqu'à envelopper le four d'une couverture en tôle dont le rapprochement ou l'éloignement permet de rendre la tempé,rature à peu près constante. Le raffinage du soufre entraîne des pertes d'acide sulfureux provenant soit, des chambres de c.onclensation, soit des appareils de distillation. Dans la fabrique de MM. de Wyndt et Ci°, à Merxem, près Anvers, on a pris beaucoup de précautions pour prévenir ces dégagements, et on est arrivé à perdre moins de t p. 100 du soufre brûlé. Les chambres condensatrices n'offrent rien de particulier comme construction. L'amélioration est due au soin extrême avec lequel on veille à la marche des opérations, de manière à conserver une production de vapeur de soufre à peu près constante, et à laisser le dépôt s'effectuer complètement avant de déboucher aucun orifice.. Quant à l'appareil distillatoire,, il est exempt de l'inconvénient de laisser brûler du soufre au moment du chargement et du nettoyage des chaudières. Il se compose d'une cornue lenticulaire en fonte d'une seule pièce, communiquant avec un manchon encastré dans la maçonnerie et muni d'une valve qui sert à empêcher l'air de pénétrer dans la chambre lorsqu'on retire les. matières terreuses de la cornue (Pl. VIII, fig. n et 2). A la partie supérieure du fourneau se trouve une chaudière. ovale, chauffée par la flamme perdue du foyer et communiquant avec la cornue par un tuyau coudé qu'on ferme à volonté. On charge le soufre dans la chaudière
- aussitôt qu'il est fondu, on le
laisse écouler dans la cornue avec toutes les matières étrangères qu'il contient et l'on charge de nouveau la chaudière.