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ACIDE SULFUREUX.
INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
Quand le soufre contenu dans la cornue est complètement ferme volatilisé, ce qui arrive au bout de quatre heures, on qu'on fait tomla valve et l'on retire les matières terreuses, nouvelle disber dans un réservoir pour recommencer Une introduite est tout tillation. Par ce procédé, la quantité d'air d'acide sulfuà fait insignifiante ; dès lors le dégagement reux est peu sensible. sulfures ou L'acide sulfureux provenant du grillage des particulièrement fixé l'atde la combustion de la houille a tention dans les deux pays. On a imaginé divers moyens d'une d'absorption qui , sans être susceptibles chacun néanmoins, par leur ',enapplication générale, répondent Nous citesemble, à la plus grande partie des cas usuels. plus remarquables: rons les quatre suivants, comme les dans l'eau ; Condensation pure et simple l'acide sulIntroduction dans les chambres de plomb de
furique; Réaction sur des oxydes métalliques ; Attaque de schistes alumineux. Le premier, qui a le moins bien réussi, a été applique à avait en vue l'usine à zinc de Saint-Léonard, à Liége. On de d'absorber l'acide sulfureux provenant de la combustion calamine, ainsi la houille dans les fours de réduction de la de zinc, le noir de que divers autres produits, tels que l'oxyde de la chefumée, etc., qui étaient également emportés hors étaient minée. Les inconvénients dont souffrait le voisinage 1859, une devenus tels, que le gouvernement nonuna, en cet état commission spéciale pour étudier et faire cesser de choses (*). système C'est à la suite de cette enquête que le nouveau consiste essende condensation a été mis en vigueur. Il l'intérieur d'une tiellement à recueillir tous les gaz dans (*) M. Chandelon, rapporteur, a rendu compte de ces dans une intéressante publication, en 1861.
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vaste hotte en tôle qui recouvre un groupe de quatre fours, et à les expulser au moyen d'un ventilateur mécanique dans une longue galerie cloisonnée où toutes les parcelles solides et l'acide sulfureux doivent être retenus (Pl. VI, fig. à 5). Les cloisons, au nombre de dix, sont formées d'un grand nombre de tubes en poterie, horizontaux ou légèrement inclinés, de Go centimètres de longueur, et dont le diamètre, variable de 1 2 à 5 centimètres, diminue à mesure qu'on avance, dans le but d'augmenter de plus en plus la surface de frottement. Au devant de chaque cloison se trouve un tuyau de distribution placé sur la largeur de la galerie. Ainsi humectées et refroidies sur tout leur parcours, soumises à des alternances de vitesse, éprouvant en même temps des frottements multipliés, les fumées se débarrassent successivement des matières qui les chargent, en même temps que l'acide sulfureux se dissout ou se transforme en acide sulfurique. Concurremment avec l'installation du condenseur, il a fallu modifier le système des fours de réduction, qui désormais privés du tirage par la cheminée n'auraient pu conserver une bonne allure. On y. a suppléé très-heureusement en instituant un courant d'air forcé, à l'aide de ventilateurs et tuyères. L'appareil que nous venons de décrire, après avoir donné de bons résultats pendant quelques années, ne fonctionnait plus lors de notre passage à Liége. L'acide sulfurique avait fortement avarié les matériaux et corrodé notamment la plus grande partie des tubes. La Compagnie de la Vieille Montagne s'est appuyée sur cette circonstance pour se dispenser de continuer la condensation. Il est évident d'aillèurs qu'on pourrait, par des précautions convenables, se mettre peu près à l'abri de ce genre de difficulté. Le véritable obstacle, pensons-nous, est une augmentation du prix de revient, causée par les modifications apportées aux fours. Le second moyen d'absorption est appliqué avec succès' en divers lieux. Chez M. Godin, à Stolberg, la blende est 1