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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
à l'infection quand il est négligé, est relatif à l'installation
des presses à acide stéarique. Le plus souvent les huiles exprimées éclaboussent le sol et lui communiquent à la longue cette odeur particulière qu'on sent au voisinage, des fabriques de bougies. Chez M. de Roubaix, rien n'est perdu. Le bâtiment des presses est entouré de larges rigoles métalliques dans lesquelles les liquides se rassemblent pour gagner par un caniveau souterrain l'atelier aux huiles. Chez d'autres industriels, notamment chez M. Ostermann, à Barmen, près Dusseldorf, on rencontre également de bonnes dispositions.
Huiles de résine,vernis.- Cette fabrication a pris en Belgique une extension considérable. La commune de Molenbeck-Saint-Jean, près Bruxelles, était devenue dans ces dernières années presque inhabitable, par suite de la grande quantité d'usines établies en ce point. Aussi le Conseil su-
FUMIVORITÉ.
essayé de la condensation, qui a donné cependant de bons résultats en Angleterre. Potasse des mélasses. - Il s'est fondé en Belgique et en Allemagne un assez grand nombre d'établissements qui extraient la potasse des mélasses. Cette opération donne lieu à des odeurs désagréables, soit quand on -concentre les vinasses, soit quand on retire la masse incandescente des fours de carbonisation. Pour y remédier, M. Dupont, à Gem-
, près Namur, concentre les liquides en vase clos, l'aide de la vapeur. Quand ils sont arrivés à une consistance suffisante, ils descendent dans un four à réverbère. La masse incandescente retirée du four ne reste point à l'air libre, mais elle est précipitée dans une sorte d'étouffoir communiquant par un conduit spécial avec le foyer de la bloux
chaudière, et où la carbonisation s'achève lentement.
périeur d'hygiène les a-t-il astreintes à un règlement général, dont les principales dispositions, appliquées aujourd'hui, ont sensiblement amélioré l'état des choses (Note d). La fabrique de M. Demetz, à Molenbeck, offre un des meilleurs
types. Les produits provenant de la distillation de la résine se rendent, à l'aide d'un tube coudé parfaitement mastiqué sur la cornue, dans un condensateur bien refroidi. Le liquide condensé, s'écoule, au travers d'une lanterne vitrée
et fermée, dans un tube de plomb qui se dirige vers des réservoirs en maçonnerie ouverts, creusés dans le sol du magasin, à 25 mètres au moins de l'usine. Les gaz provenant de la décomposition de la résine se rendent, en traversant une soupape hydraulique, dans un foyer servant à la distillation, où ils se brûlent complètement. Ce foyer est d'ailleurs situé hors de l'usine. En somme, les dispositions, tant au point de vue de l'incendie que de l'odeur, sont de nature à être imitées. Les fabriques de vernis ont adopté des procédés analogues. Ln vapeurs sont dirigées dans des foyers. On n'a pas
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5° Fumivorité.
ATexamen des procédés ayant pour but de protéger l'atmosphère contre les dégagements industriels, se rattache naturellement la question de la fumivorité. Ici il ne s'agit plus de détruire des gaz délétères, mais simplement de les décolorer en leur enlevant l'excès de matières charbonneuses qu'ils contiennent. Cet excès tenant invariablement à une combustion incomplète, tous les appareils fumivores doivent satisfaire à la condition fondamentale de rendre la combustion plus complète. Tel est le point de vue auquel on s'est placé depuis une dizaine d'années, et qui a mis fin à une foule d'inventions irrationnelles qui n'étaient propres qu'a retarder la solution du problème. Sous l'influence des saines idées, on a réalisé une amélioration sensible dans les centres principaux. Toutefois les progrès obtenus sont encore bien incomplets, ce qu'on doit attribuer à l'extrême indulgence avec laquelle les autorités locales laissent les abus se perpétuer. Il est juste d'ajouter TOME VII, 1865.
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