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SÉPULTURES.
INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
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coudes d'une série ne rejoignent pas les barreaux de dessous, mais ils laissent un vide qui permet de faire glisser le combustible entre deux étages. On amène la houille
fraîche sur les trois séries de barreaux, jusqu'à la naissance des coudes, de manière à ce qu'elle y subisse une première distillation pendant que le charbon placé sur le plan incliné et sur la grille du fond achève de se briller. On pousse ensuite.la houille sur le plan et l'on recharge du charbon frais à la place.
Une précaution assez répandue pour arrêter les plus ()Tosses flammèches consiste à coiffer la cheminée d'un chapeau qui oblige la fumée à sortir par des ouvertures latérales. Le brusque changement de vitesse ainsi imprimé aux gaz a pour effet de retenir dans la cheminée une portion des particules solides. M. de Roubaix ienar, à Bruxelles,
assure que ce simple détail a mis fin aux plaintes du voisinage.
En résumé, les industriels paraissent aujourd'hui peu
favorables à toute espèce d'appareils fumivores. On admet
qu'aucun d'eux n'est ni nécessaire ni suffisant pour le but qu'on se propose, mais que la destruction de la fumée dépend surtout des soins et de l'intelligence du chauffeur. On recommande, entre autres choses, l'observation des principes Suivants 1.0 Avoir une épaisseur modérée de charbon sur la grille,
o à 12 centimètres, 15 au plus ; 2° Éviter la brusque formation d'une trop grande quantité de gaz froids ;
5° Introduire de l'air supplémentaire dans la zone
combustion.
de
Toutefois, nous le répétons, la pratique laisse encore
beaucoup à désirer.
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40 Sépultures.
Les inhumations s'effectuant ordinairement dans des délais très-courts, de un à trois jours, il ne se produit pas les mêmes inconvénients que nous avons eu occasion d'observer en Angleterre. Dès lors aucune mesure spéciale d'assainissement n'a dû être prise au point de vue du séjour des corps dans les maisons. La seule question qui se soit présentée est relative à la difficulté qu'ont les familles pauvres pour conserver le corps à domicile pendant le
temps usuel. Beaucoup d'entre elles n'ont, comme en tout pays, qu'une chambre ou deux pour se loger. Quelque ré-, duite que soit la durée de la garde du corps,la situation est toujours fâcheuse, plus- encore sous le rapport de l'humanité et de la décence que sous celui de la salubrité. C'est pour y porter remède que s'est introduit, en Allemagne, l'usage des maisons mortuaires ou maiSons de dépôt pour les morts, à l'entrée des cimetières. Les familles pauvres peuvent y faire garder leurs corps en toute confiance. Ces établissements sont en général très-bien tenus. La grande salle est divisée en cellules, munies chacune d'une cheminée de ventilation. Autour du bras des cadavres est enroulé un cordon de sonnette qui s'agiterait au moindre mouvement ; mais il ne paraît pas que cette sage précaution ait encore été justifiée par l'événement. La maison qui passe pour la mieux installée est celle de Munich on cite aussi celles de Francfort, Cologne, Dusseldorf. La répugnance des habitants met obstacle à ce qu'on en tire tout le parti possible. Ils préfèrent le plus souvent conserver leurs morts chez eux, quelques difficultés que fasse naître l'exiguïté du local. Les cimetières ne présentent pas non plus les dangers
Spéciaux auxquels ont donné lieu les pratiques anglaises. Ils sont situés hors des villes et dans des terrains suffisam-