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650 ALLUVIONS ANCIENNES I graviers, qui s'élèvent jusqu'à l'altitude absolue de 371 mètres, environ 150 mètres'au-dessus de l'Isère. L'autre lambeau, beaucoup plus important, s'étend depuis Sainle-Marie-d'Alloix jusqu'à Chapareillan ; il s'élève à 434 mèlres à la Flachère et à 500 mètres au moins entre Chapa- reillan et Bellecombe. La limite supérieure du niveau de ces allumions est rendue un peu vague par la môme cause qu'au- dessus d'Eybens, parle remaniement de leurs parties supé- rieures avec les dépôts erratiques. L'ancienne route, depuis la Buissière jusqu'à Chapareillan, est tracée presque constamment dans ces allumons anciennes ; la nouvelle route les traverse, depuis le pont de la Gâche jusqu'à Chapareillan. La colline du fort Barraux, formée de lias et de schistes à posidonies, est enveloppée par ces nappes caillouteuses; elle forme, dans la vallée du Graisivaudan, un éperon unique en son genre, qui a dû favoriser l'accumulation de ces nappes de cailloux roulés et a contribué ensuite à les préserver de la dénudation. Les parties inférieures de cette terrasse sont formées de sables et de graviers d'un petit volume : on les voit à la Buis- sière et près du pont de la Gâche. Au-dessus de ces sables, entre les altitudes de 270 et 300 mètres, on rencontre, depuis le fort Barraux jusqu'à Chapareillan , un dépôt très-puissant d'argile.que l'on exploite sur plusieurs points pour les tuileries: il affleure particulièrement au nord du fort, dans le ravin du Furet, puis sur la,nouvelle route, au nord de ce ravin, enfin à Cernon, au bas du chemin de Bellecombe. Cette assise d'argile paraît aller en s'abaissant un peu et en augmentant d'épaisseur, du pied de la montagne vers l'Isère; sur la nou- velle route, elle a au moins 10 à 12 mètres de puissance et est recouverte par 5 ou 6 mètres de sables, puis par une grande épaisseur de nappes de cailloux roulés. Dans le ravin du Furet, l'argile, exploitée sur une épaisseur de 3 à 4 mètres, contient des coquilles fluviatiles et des hélices, qui paraissent identiques aux espèces actuelles : Albin Gras y signale deux espèces qui
