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682 RAMIFICATIONS DU GLACIER. dans les dépôts glaciaires du faubourg Saint-Clair, à Lyon , dans ceux du plateau de Sathonay, etc. La retraite du glacier éprouva un temps d'arrêt bien marqué lorsqu'il eut reculé jusqu'au bord du Jura et des plateaux dauphinois, c'est-à-dire à la ligne passant par Lagnieu, Saint- Quentin et Sainl-Symphorien. Ce temps d'arrêt est marqué par de grandes accumulations, en forme de moraines termi- nales, placées surtout en face des débouchés des. vallées, où le glacier était plus épais et, sans doute aussi, un peu plus dé- primé. C'est ainsi qu'elles se présentent à Ambérieu, à Lagnieu, qui est bâti sur le penchant d'un monticule de ce genre; puis entre la Balme et Hières, où ces restes d'anciennes moraines concentriques à celles de Lagnieu reposent sur des monticules oxfordiens ou coralliens ( § 19), presque entièrement polis et striés ; enfin, sur les communes de Blie, Saint-Jean-de-Niost et Sainl-Maurice-de-Gourdan (Ain), où elles forment des col- lines isoléesau milieu des plaines d'alluvions du Rhône et de l'Ain. Plus loin , on trouve d'autres moraines terminales à Satolas, à Grenay, à Saint-Quentin, en face du débouché de la vallée de la Bourbre. Le reste de la phase de retraite du glacier sur les plateaux dauphinois n'offre rien de particulier à signaler. § 354. — Ramifications du glacier principal dans le Sas-Dauphiné. — En même temps que la nappe principale du glacier delphino-savoisien s'étendait vers Lyon et la Bresse, deux branches détachées de cette nappe s'étaient engagées dans deux dépressions du sol du département de l'Isère et y donnaient lieu à des phénomènes très-intéressants. Branche de la Côte-Saint-André. — L'une de ces bran- ches du glacier se détachait près de Rives et remplissait la vallée de la Côte-Saint-André, creusée dans le cours de la pé- riode précédente (§340) et remplie d'alluvions anciennes,
