Description géologique du Dauphiné pour servir à l’explication de la carte géologique de cette province par Charles Lory, professeur de géologie à la Faculté des sciences de Grenoble.- Paris : Savy, Grenoble : A. Merle, 1860. 748 p., 5 planches dont carte géologique du Briançonnais au 1:250.000 de 1863. [Image 708]

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698 TERKASSES seur de Yalluvion ancienne : ce bassin s'appelle la Valloue. Le sol de cette plaine a été complètement remanié et recons- titué à nouveau par les cours d'eau qui la sillonnent encore : aussi l'avons-nous rapporté aux allumons modernes. | 36#. — Terrasses de la vallée du Rhône. — Aux envi- rons de Lyon et de Vienne, à des niveaux bien inférieurs aux terrasses à'alluvions anciennes et à la grande nappe de lehm, contemporaine de l'extension niaxima des glaciers (§ 350), on rencontre encore des terrasses , des plaines étagées, dans le sol desquelles les blocs erratiques sont remaniés avec les cailloux roulés de toutes les époques précédentes. Tels sont les divers gradins des plaines lyonnaises , échelonnées à di- vers niveaux, depuis 250 mètres environ , à Heyrieu et Saint- Laurent-de Mure, jusqu'aux alluvions modernes du Rhône, au bord desquelles elles forment des berges très-prononcées , ap- pelées les Balmes viennoises. Ces berges , bien marquées sur la carte de l'état-major, se poursuivent sans interruption, de- puis Jonage jusqu'à Saint-Fons. Plus loin , à Chasse et à Vienne, on remarque encore plusieurs niveaux de terrasses de môme structure, contenant des blocs erratiques rema- niés. Ces terrasses inférieures de la vallée du Rhône sont évidem- ment, comme les terrasses inférieures des environs de Saint- Marcellin {% 357), des produits de ce régime de transition entre l'époque glaciaire et l'époque actuelle, régime qui cor- respond à la retraite progressive des anciens glaciers. Les ri- vières alimentées par la fusion des glaces ont eu d'abord une grande masse d'eau et une grande force d'entraînement; mais elles ont diminué à mesure que les glaciers reculaient, et elles se sont retirées dans des lits de plus en plus étroits , en aban- donnant des terrasses d'alluvions étagées à divers niveaux. Au-dessous de Vienne, se montrent aussi des terrasses très- étendues, bien distinctes, par leur niveau, des allumons an-