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DE LA VALLÉE DU RHÔNE. 699 tiennes et du lehm.- depuis les Roches de Condrieu jusqu'au- delà d'Andancette, le chemin de fer est constamment tracé sur ces terrassés. A Saint-Rambert, elles se raccordent avec les alluvions qui forment le sol de la Valloire. Plus loin, aux en- virons de Tain, ces alluvions étagées confluent avec les terras- ses de l'Isère ( § 357) ; elles forment les plaines de Valence, où l'on distingue facilement plusieurs gradins bien tranchés, au- dessus de celui qui porte la ville et qui domine encore le Rhône de plus de 20 mètres. Le sol de ces plaines, comme celui des plaines lyonnaises, est aride et très-perméable : les eaux pluviales qui filtrent au travers ressortent en sources abondantes, au pied des ber- ges, au bord des alluvions modernes. Au-dessous de Valence, la vallée du Rhône et les débouchés des vallées affluentes présentent encore des alluvions caillou- teuses situées à des niveaux très-divers, qui appartiennent, sans doute, à des périodes géologiques différentes. Mais, comme les phénomènes glaciaires , les blocs erratiques, etc., ne se sont pas étendus jusque là, on n'a plus les mêmes élé- ments pour préciser la distinction des alluvions anciennes, antè-glaciaires, d'avec les alluvions post-glaciaires qui pas- sent insensiblement aux alluvions modernes. Ce n'est que d'après les caractères de leurs matériaux, leurs niveaux res- pectifs et leurs rapports de superposition ou de juxtaposition que l'on peut essayer de les classer. Les alluvions anciennes, antè-glactaires , représentées à Tain par les nappes de cailloux roulés de l'Ermitage, nous pa- raissent se continuer dans les dépôts très-épais de graviers et de cailloux roulés qui s'élèvent à de grandes hauteurs au-des- sus des plaines à Fontlauzier, près Valence ; entre Étoile et Allex; au sud-est de Loriol ; àMontélimar, d'où ils s'étendent, en remontant le Roubion, jusqu'à Cléon d'Andran ; à l'est de Donzère, etc. Au pied des falaises escarpées formées par ces alluvions anciennes s'étendent les divers gradins des plaines,
