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GISEMENT SALIN DE STASSEURT-ANDALT.
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GISEMENT SALIN DE STASSFURT-ANDALT.
en chlorure de potassium, de i à 1,5 p. 100 du poids total de la Carnallite dissoute, soit de 5 à 7,50 p. ioo du chlorure de potassium qu'elle renfermait, on a commencé dans ces derniers temps, à l'usine Grüneberg, à l'utiliser pour la préparation du sel de Glauber. On dissout pour cela le résidu dans de l'eau à 400 cent., et l'on soumet la liqueur, pendant la nuit, au froid atmosphérique. Il se dépose, surtout en hiver, une proportion abondante de sel de Glauber, et les eaux mères sont définitivement rejetées. Cette fabrication paraît avoir de bons résultats, mais le peu de débouchés de son produit ne permettra jamais de lui donner une extension suffisante pour l'utilisation complète des résidus du lavage. II.
Cristallisation et lavage.
A leur sortie des chaudières de dissolution, les eaux mères, qui renferment des chlorures de potassium, de magnésium, de sodium et de très-faibles quantités de sulfate de magnésie, sont reçues dans les cristallisoirs, placés dans l'atelier voisin. Ces derniers, construits en tôle ou en bois, ont tantôt la forme de bassins larges et peu profonds (usine Grtineberg), tantôt celle de grandes cuves cylindriques en de diamètre sur i",5o à 1",90 bois, ayant 1 mètre à de hauteur (usine Douglas). Les liqueurs s'y refroidissent, et bientôt il se forme, le long des parois et sur le fond des cuves, un dépôt abondant, composé principalement de chlorure de potassium mélangé d'un peu de chlorure de sodium, et fortement imprégné de chlorure de magnésium. On a remarqué une différence entre les sels qui se précipitent au fond de la cuve et ceux qui s'attachent le long des parois. Les premiers sont les plus mpurs, et ne renferment guère que 55 à 6o p. 100 de chlorure de potassium, tandis que la teneur des seconds s'élève à près de 70 p. 100. Au bout de quatre jours, le dépôt de sel s'élève à l'usine
Douglas, où l'on se sert de cuves profondes, à 7,5 p. 100 environ du poids de la Carnallite, soumise à la dissolution, soit à 1.500 kilogrammes ; à l'usine Grüneberg, où l'on emploie des cristallisoirs plats, l'opération est beaucoup plus rapide et, par suite, un peu plus économique ; de plus, le sel obtenu est en cristaux plus fins, et, par suite, mieux appropriés que celui des cristallisoirs profonds à la transformation en sulfate (1. En revanche, il est un peu moins pur qu'a l'usine Douglas, et exige des lavages plus longs et plus soignés. Toutes ces circonstances n'ont d'ailleurs qu'une importance secondaire, et ne paraissent pas influer sur la valeur
du produit final. Les eaux mères, qui renferment encore des quantités notables de chlorure de potassium, sont alors
décantées à l'aide de siphons et conduites, tantôt dans le réservoir des eaux à évaporer, tantôt directement dans les chaudières où se fait cette évaporation. Quant au sel des cristallisoirs, il est amené à une teneur
de 86 p. ioo par des lavages à l'eau pure. L'opération se fait dans des caisses en tôle à fond incliné. Au bout d'une heure de séjour sur les sels, l'eau s'est chargée de la plus grande quantité du chlorure de magnésium imprégnant, et d'un peu de chlorure de potassium et de sodium ; on la laisse alors couler par un robinet placé au bas de la cuve et on la recueille avec les eaux mères précédentes. Un seul lavage suffit pour amener à 80 p. 100 le chlorure
impur provenant des parois des grands cristallisoirs; il en faut deux pour celui qui vient du fond; on ajoute à ce dernier la petite quantité de sel qui se dépose, pendant le refroidissement, dans le réservoir des eaux à évaporer. Enfin le sel obtenu dans les cristallisoirs plats de l'usine Grime(*) Quand le sel est en grains très-fins, on peut en effet le décomposer par l'acide sulfurique concentré à 6o degrés sans avoir à craindre la formation du bisulfate, qui prend naissance chaque fois que les cristaux ont un certain développement, et qui apporte de grands obstacles à la purification du sel.