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SOURCE DE BOURBON-eARCHAMBAUUr.
rai rectangulaire de 5,90 de long sur '",72 de large et 2m,70 de haut, débouchant à on",5o au-dessus du sol par trois orifices circulaires en forme de puits. Sur ces bouches on a construit une enceinte rectangulaire en briques et ciment de 6m,66 de long sur 5m,55 de large et 5'1,56 de Laut, avec porte de 1"1,95 sur o"',85 à l'angle sud-ouest, et plafond en forme de voûte surbaissée de o',90 de flèche portant à la partie supérieure deux fenêtres à tabatière tant pour éclairer la pièce que pour ers faire varier à volonté les conditions d'aérage. Les parois extérieures
de cette construction ont été revêtues d'une enveloppe de planches imbriquées, pour prévenir autant que possible les variations de température, et par des raisons de prudence. on a muré l'ouverture des puits de manière à ne plus leur laisser qu'un orifice quarré de o",5o de côté. Telle est en résumé la salle d'inhalation provisoire employée à recevoir les gaz et vapeurs de l'eau minérale en mélange avec l'air atmosphérique naturellement amené par les ouvertures de service. M. le médecin-inspecteur rendra compte des effets obtenus sur les malades qu'on y a placés à la fin de la saison de 186i et pendant toute celle de 1862 ; de son côté le soussigné fera connaître 'dans ce qui suit les analyses exécutées par lui à Bourbon-l'ArChambault, aux mois de juin, juillet, août et septembre de la présente année, sur les gaz de la source soit purs, soit à l'état de mélange avec l'air,
dans l'enceinte dont il vient d'être question. Cet exposé comprendra trois parties distinctes : prise des échantillons de gaz, moyens analytiques employés et résultats obtenus. Prise des échantillons de gaz. - Cette partie des opérations avait une importance capitale, attendu que les gaz à analyser devaient être d'abord parfaitement purs, puis placés dans un état tel qu'ils pussent être conservés longtemps sans altération ; on insistera donc avec quelques détails sur les moyens employés à cet effet.
COMPOSITION DES GAZ.
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bouillonnant et avec Les gaz de la source se dégagent en
la nappe
plus ou moins d'abondance suivant les points, de 1",5o et plus d'eau minérale qui se tient généralement vers de ce mode en contre-bas de l'orifice des puits. En présence aborle point même est difficilement d'émergence dont orifices et de à cause de sa distance des dable et tangible l'apla haute thermalité de l'eau, on a appliqué avec succès pareil (Pl. H, fig. 8) aux prises d'échantillons : il se compose centid'une éprouvette AB de 0m, 20 de long sur 5 1/2 à 4 mètres de diamètre, terminée par un tube soudé de 5 centimètres de long et de 15 millimètres de diamètre seulement, auquel est adapté un gros tube de caoutchouc BC de o,4o de long, prolongé lui-même par un tube de verre CE de
mètre, portant en D un entonnoir en verre à large ouverture fixé par sa douille au tube de verre à l'aide d'une tubulure en caoutchouc. Ce système, long de im,85 environ devait, pour remplir l'office de cloche pneumatique, être retourné plein d'eau à la surface du réservoir, placé comme
on l'a vu à une trop grande profondeur pour qu'on pût y arriver par les moyens ordinaires. On opérait alors de la Manière suivante : l'entonnoir et sa tubulure de caoutchouc étant détachés du tube, on remplissait le système DA d'eau minérale et l'extrémité D en étant fermée avec le doigt, on le retournait sur une cuve à eau auxiliaire, puis sous l'eau, le on adaptait l'entonnoir .et sa tubulure de manière que système primitif se trouvait lui-même plein d'eau et retourné .sur la cuve. Un petit chaudron en fer blanc-étant alors immergé dans la cuve, on y portait l'entonnoir, puis soulevant chaudron et appareil, on descendait à l'aide d'une corde, le tout convenablement soutenu, dans un des puits de la source, jusqu'à immersion suffisante. On dégageait alors l'entonnoir et l'on remontait le chaudron en maintenant l'appareil retourné et plein d' eausur le réservoir de la source comme on voulait l'obtenir. Cette manoeuvre exécutée, on l'amenait sur les points où
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