Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 98]

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SOURCE DE BOURBONËARCHAMBAUUT.

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COMPOSITION DES GAZ.

Comme on l'a vu dans le tableau des analyses eudiomé-

triques, la proportion d'oxygène contenu dans le gaz de l'expirateur était

TEMPÉRiTURÉ

T EN S I 0 N

moyenne

maximum pour

de Periceintb,

A la fin de l'expérience no 5 de A la fin de l'expérience no 4 de

0,205 0,204

En multipliant respectivement par ces deux nombres la somme des tensions relatives de l'oxygène et de l'azote dans les expériences n" 5 et 4, on aura donc les tensions relatives de l'oxygène, savoir Dans l'expérience n° 3. Dans l'expérience 110

.

.

0,194

La tension relative de l'azote s'obtiendrait par différence,

iENSIONS trotivées

cette température.

dans l'Ill'eènitè*

degrés. 26,8

millimétrés.

millimètres.

Expérience n. 1

26

23

Expérience 11. 2

27,0

26

26

Expérience

26,1

25

25

25,9

24

25

n° 5

Expérience n°

En tenant compte des difficultés d'une mesure exacte de la température moyenne de l'enceinte pendant une expérience de plusieurs heures, on voit donc que l'accord entre lé§ Chiffres de à deux dernières colonnes est très-StilliSant.

La proportion d'acide carbonique, même rapportée à l'air sec, est dans ces expériences très-notablement inférieure à celle trouvée ci-dessus, ce qui fait supposer que les appareils à potasse ont été peut-être insuffisants pour retenir ce gaz dont une partie aurait passé dans l'aspirateur. Quant à la vapeur d'eau, la très-faible variation de

li en résulte que l'atniesphère de la salle d'aSpiration est complètement saturée de vapeur d'eau, résultat qu'on pouvait préveir du reste à l'inspection seule de l'enceinte dont

poids du deuxième tube en LI à ponce sulfurique démontre au contraire qu'elle a été totalement absorbée; on est donc sûr de son chiffre, sur le calcul duquel le fait supposé pour l'acide carbonique n'a du reste aucune influence.. Ne considérant donc ici que la vapeur aqueuse, on voit d'abord que les tensions relatives trouvées diffèrent très-

moyens donnés ci-dessus pair leS gai péthiàiièiit, on

peu, et qu'elles donnent une moyenne de 00)55. Si l'on calcule ensuite d'après le produit de ces fractions par la pression moyenne du baromètre la tension absolue en millimètres de mercure correspondante à chacune d'elles, et qu'on mette en regard la tension maximum donnée par les tables pour la température moyenne de l'enceinte, on forme le tableau suivant

les parois ruissellent d'humidité dfié. à Une Véritable et incessante distillation de reau therniale. Rapprochant la proportion dé vapeur d'eau des chiffres trouve que l'atmesphère de la salle d'aspiration telle "cni'elle ressort des expértenceS petit êe i-ejiféeritéè côiuihi étiit: Vapent Acide carbonique. Oxygène

19,1

Azote.

715,0

3;5 5,6

Total

100,0

D'après les tables de Kaemtz, aux mois de juin, juillet et août qui correspondent à la saison des bains, la tension de la vapeur d'eau est de 12 millimètres environ dans l'air atmosphérique si l'on admet en outre une pression

moyenne de 745 millimètres, on voit que la proportion réelle de l'oxygène de l'air normal est à cette époque de