Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 103]

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PERTURBATIONS PRODUITES

PAR LES PIÈCES MOBILES DES MACHINES.

au delà de ces points, soit la prolonger d'une grande Longueur, soit lui donner un poids excessif. Cette solution n'étant pas praticable, nous la laisserons de côté pour simplifier notre exposé et nous nous contenterons d'en indiquer une autre. Les deux quantités de mouvement dont nous venons de parler étant égales et perpendiculaires à AB, le moment résultant sera (b

x)Bb

In cos a da b cos f3 dl

= [Bb9 (b

b9)

IB]

mcosdc b cos i3 de

Pour l'annuler, il faut introduire dans le système deux poids égaux apnt des mouvements contraires et égaux (de façon à ne pas altérer la position du centre de gravité) et donnant lieu à un couple variable constamment égal et contraire au précédent. Or nous pouvons remplacer

COS U.

cos

par cos

sans erreur sensible. En effet, le

Ce mouvement est précisément celui que prendrait sur la ligne du piston un point relié à une manivelle calée à 900

de la manivelle principale par une bielle de longueur suffisante. Nous ferons donc conduire les nouveaux contre-poids par une manivelle de ce genre : nous les disposerons sur deux glissières horizontales ou sur deux arcs de cercle de faible longueur. Ils seront réunis sur un même levier à des distances égales du centre de rotation de ce levier. Ce centre sera au-dessus de la ligne décrite par le piston et le point du levier qui sera sur cette ligne en avant

sera conduit comme nous venons de l'indiquer. Soit II" le poids de chaque contre-poids, 2p" la longueur

du levier qui les réunit. La . quantité de mouvement qui anime chacun d'eux sera dt '

et le moulent correspondant sera

17/

rapport 1-7 est en général inférieur à

da

supposons -le égal

On posera donc

à .41. Comme on a toujours

erp"' = [Bb, (b b5) lu]-7.

m sin cc = b sin P,

on en conclura très-approximativement cos f?, -,--. 1

sin' a 32

Il suffit donc que la vitesse des nouveaux contre-poids soit en chaque instant proportionnelle à cos ci., et comme on a cos c

da de

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a = d sin de

Lorsque la section de la bielle sera sensiblement uniforme et lorsque les têtes de cette bielle ne seront pas trop longues, on pourra prendre pour B le poids de la bielle de A en B, abstraction faite des renflements des têtes, et poser simplement (3)

211"p"

B

ben

Telle est la troisième règle bien simple que nous proposons.

cela revient à dire que leur distance à un point fixe doit être constamment proportionnelle à sin cz.

Soit r la longueur de la petite manivelle auxiliaire qui conduit le levier des contre-poids, n la distance du point