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ROCHES.
REVUE DE GÉOLOGIE. Gneiss rouge de l'Erzgebirge, granite, porphyre, liparite, trachyte normal. 2 Granite, gneiss, porphyre, liparite. 3 Gneiss gris de l'Erzgebirge, granite, syénite, andésite, liparite, porphyre. 4 Certains trachytes, porphyres, andésite amphibolique. 5 Syénite ordinaire et syénite micacée, certains porphyres, andésite amphiboligue et pyroxénique. 6 Certains porphyres, dolérite, andésite pyroxénique. 7 Roche pyroxénique normale, euphotide avec hypersthène, certains basaltes. amphigénite, diorite, diabase, dolérite, roche à base d'anorthite avec' augite ou amphibole. 8 Divers basaltes se rapportant aussi au type précédent. 9 Basalte de Keutzberg dans le
La plutonite supérieure de M. Schéerer correspond à peu près au trachyte normal de M. Bunsen, et la vulcanite supérieure à sa roche pyroxénique normale. On peut voir que cette classification chimique des roches éruptives a l'inconvénient de réunir des roches qui sont entièrement distinctes par leurs caractères minéralogiques ou géologiques, comme le granite et le trachy te, la liparite et le porphyre; en outre elle dissémine une même roche dans des types différents (i).
Origine organique.
/sédimentaires. t
Sédimentation mécanique.
Origine inorganique.
tation
Roches
chimique. (Sédimen-
Combustibles (anthracite, houille, lignite). Conglomérées (poudingues, conglomérats, brèches). Arénoïdes (grès, sable, naacigno, arkose, psammite).
Argiloïdes (marnes, argiles, schiste argileux). Métalliques (fer hydraté). diverses (bitume, gypse, sel gemme). Carbonatées (calcaire, dolomie). Siliceuses (schistes talqueux, schistes micacés, gneiss).
Pluto-Hydro-gYne) , Porphyroïdes (porphyres).
niques. ( thermales. (éruptives.
Volca-
Classi Ovation géologieg.e.
Revue de géologie, III, 70. Prodrome de Géologie, I, 220.
Tripoli, roches à polypiers, faluns.
Granitoïdes ( granite, syénite, prolo-
niques.
La classification des roches est généralement basée sur leurs caractères dominateurs ou de premier ordre, c'est-à-dire sur leurs caractères minéralogiques, physiques ou bien géologiques. Dans celle adoptée par M. V éz an, l'origine même des roches (2) sert à établir des groupes naturels et la prééminence est accordée au caractère géologique; le tableau suivant indique qu'elles sont alors les divisions adoptées
Origine
animale. Origine végétale.
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Ignées.
Dioritiques (diorite, serpentine, euphotide). ( Trappéennes (trapp). 1 Trachytiques (trachyte, dornite). Basaltiques (basalte, dolérite). Laviques (lave).
Une bonne classification de roches est assurément très-difficile à établir, et celle de M. V ézi an, qui est basée sur leur origine, présente des avantages incontestables; cependant les divisions y sont peut-être trop multipliées? Il semblerait préférable notamment de ne pas distinguer dans la sédimentation celle qui est mécanique, chimique ou organique. Beaucoup de roches réunissent, en effet, cette triple sédimentation ; c'est ce qui a lieu, par exemple, pour celles qui, déposées au fond de la mer, contiennent à la fois des grains de sable, du calcaire précipite chimiquement et des débris de m61lusques.
Pour diverses roches, il est d'ailleurs assez difficile de connaître d'une manière bien précise quel est leur mode de sédimentation. En outre, il y a quelque inconvénient à ce que des roches ayant même composition minéralogique se trouvent disséminées dans plusieurs groupes. C'est en particulier ce qui arrive pour le calcaire qui appartient aux roches d'origine animale ainsi qu'aux roches conglomérées, arénoïdes et déposées chimiquement.