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ROGUES MÉTALLIFÈRES.
REVUE DE GÉOLOGIE.
par des couches alternatives de sable et de kaolin, dans lesquelles l'on rencontre le minerai d'étain, accompagné de cristaux de pyrite de fer et de grains arrondis de pyrolusite.
Zinc.
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Les mines de cuivre de la province Huelva, dans le Huelva. sud de l'Espagne, sont importantes, et aux renseignements déjà donnés sur leur gisement dans les Revues des années précépentes (1), nous ajouterons ceux qu'a publiés M. Sc hônichen (2). La roche dominante de la contrée est un schiste argileux appartenant à l'étage de la grauwacke. Les couches sont relevées suivant une direction ouest-nord-ouest, qui est aussi celle d'un grand nombre d'affleurements de porphyres dioritiques; dans le voisinage
Haute-Silésie.
On exploite à Beuthen, dans la Haute-Silésie,
un gîte de calamine qui est bien connu par les descriptions de plusieurs géologues, particulièrement par celles de MM. de Carnall et Krug de IVidda. D'aprèsM. Tantscher (i), il est situé à la limite du muschelkalk et de la dolomie qui lui est superposée. La calamine s'est déposée dans les anfractuosités et dans les fissures du calcaire à terebra.tula angusta, supérieur aux couches à terebratula. vulgaris. Elle forme des rognons dans une argile maigre; et, dans son voisinage, la dolomie présente un aspect décomposé.
M. Ta ntscher pense que le gîte calaminaire doit être attribué au lavage et à l'entraînement, par les eaux, de la blende qu'il suppose originairement contenue dans la dolomie. Mais cette explication semble peu admissible ; car, dans le voisinage et même dans l'intérieur du gîte en question, on trouve de la galène qui n'a subi aucune altération. Cuivre.
Alderley. M. Hull (2) a décrit sommairement un gîte de minerai de cuivre exploité È Alderley, dans le Cheshire. Le minerai, sous la l'orme de carbonate vert ou bleu, se trouve disséminé dans un grès formant la base des marnes irisées et qui doit être le grès bigarré, le muschelkalk manquant en Angleterre. Il est associé à du carbonate de plomb et à des oxydes de cobalt, de manganèse et de fer. De même que dans les gisements analogues de Saint-Avold et de Vaudrevange, le cuivre est dissous dans un acide et précipité par cémentation (3).
(1) Pleues Jahrbuch, 1064, 402. (2.1 Geol. Mag., I, 65. (3) Revue de géologie, 106.
des porphyres apparaissent de puissants amas de pyrite de fer contenant toujours de 2 à Li p. ioo de cuivre. Ces amas ne forment ni des filons, ni des couches, mais présentent une grande analogie avec le gîte du Rammelsberg au Hartz ; ce sont des lentilles dont la longueur varie entre 80 et 700 mètres, la puissance étant comprise entre 15 et too mètres. Leur partie
supérieure est constituée par un chapeau de fer. La masse entière présente des surfaces de séparation parallèles aux couches de la roche encaissante, et dont les parois sont tapissées par des cristaux microscopiques.
Il est à remarquer que, quand les porphyres dioritiques se trouvent en contact avec la pyrite, la séparation se fait suivant des surfaces nettes; et, sur plusieurs mètres, la roche est si fortement imprégnée de silice, qu'il devient très-difficile d'y ouvrir des galeries. Au contraire, le passage des schistes aux pyrites se fait toujours très-graduellement.
Sinqlibhum. On a récemment exploité, sur la limite sud-ouest du Bengale, dans la province de Singhbhum, un gîte remarquable
de cuivre, qui, d'après la description donnée par M. Stohr (3), présente les particularités suivantes
Les minerais cuprifères forment un système de gîtes parallèles, s'étendant sur une longueur d'au moins Go milles anglais, et intercalés parallèlement aux couches des schistes anciens. o° Ces gîtes portent la trace de nombreux bouleversements et de fréquents plissements. 3' La masse du filon, nettement distincte de la roche encaissante,
consiste principalement en matières siliceuses, quelquefois même en quartz pur : c'est par conséquent le quartz qui forme la gangue du minerai.
Revue de géologie, tome H, toi, et tome III, 146.
Berg. und nuit. Zeilung, lieues Jahrb., 1864, 129.