Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 350]

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510 les recherches de M. Humbert nous ont fait retrouver récemment, dans les environs de Verdun, des espèces de Saint-Mihiel en assez grand nombre pour nous convaincre que la faune corallienne ne présentait que des différences peu considérables dans les deux localités (1). Disposition S i , sous le rapport de la composition générale, prographique 1'jlage moyen présente dans la Meuse des caractères analogues à ceux qu'il a ailleurs et surtout dans les contrées voisines, il n'en est pas de même au point de vue orographique. Sous ce rapport, la disposition des terrains oxfordien et corallien diffère notablement dans les départements de la Meuse et des Ardennes. Sur toute l'étendue du département de la Meuse, le coral-rag couronne une chaîne de collines dont les assises inférieures forment avec les assises oxfordiennes supérieures et moyennes un seul et unique escarpement. À quelques kilomètres du département de la Meuse, dans les environs de Belval, cet escarpement se dédouble. Les calcaires€oralliens se reculent en arrière de l'escarpement oxfordien et forment une nouvelle chaîne de collines séparée des coteaux oxfordiens par un plateau de même nature que ceux-ci. La chaîne des Côtes de la (1) Plusieurs de ces espèces ont été reconnues lorsque la liste des fossiles des environs de Verdun était déjà composée. Elles ont été ajoutées sur les épreuves et le tirage a eu lieu presque immédiatement ; de sorte que nous n'avons pas eu le temps de comparer cette liste complétée avec celle des fossiles de Saint-Mihiel. Sans cette circonstance nous aurions probablement refondu les deux listes en une seule et supprimé la description séparée du coral-rag de Saint-Mihiel.