Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 414]

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374 taches légèrement rosées ou roussâtres, semées de petites rayes noirâtres, produites probablement par des fragments de coquilles ou d'écaillés de poissons. Quand on peut voir un grand nombre de ces taches de formes plus ou moins allongées et irrrégulières et d'une dimension de 0m02G à 0,030 sur 0,008 à 0,015, on est porté à les considérer comme produites par des sections de coprolites de poissons, coupés par des plans diversement inclinés. Vers la partie supérieure de ce sous-groupe on trouve une épaisseur de 4 à 5 m de lits d'argile blanchâtre, jaunâtre et grise contenant des gryphées virgules généralement très-petites, dans lesquels sont intercalés des bancs calcaires, quelques veines de lumachelle marneuse, friable, et un ou deux bancs de lumachelle très-dure, bleue à l'intérieur, jaunâtre ou rougeâtre près de la surface. Cette roche prend un très-beau poli et donne un joli marbre jaune ou bleu, ou nuancé de ces deux couleurs. Elle est difficile à travailler et ne se taille qu'à la pointe ; elle n'en est pas moins très-recherchée ; on en fait des bornes, des dalles, des marches, des pavés ; malgré la difficulté du travail, on Ta même employé comme pierre de taille dans les travaux hydrauliques, dans les localités où les bancs sont assez épais pour qu'elle puisse servir à cet usage. Cette pierre, connue dans le pays sous le nom de pierre châline, a été citée autrefois dans des ouvrages de minéralogie sous celui de marbre d\4xgonne. Elle est beaucoup plus dure et d'une couleur plus foncée que la lumachelle du calcaire à astartes. Elle est aussi en blocs de plus grande dimension. Nous avons pu facilement en