Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 428]

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588 Un échantillon de la pierre morte de Couverlpuis a été analysé par M. Sauvage qui lui a trouvé la composition suivante : Carbonate de chaux 0,507 Carbonate de magnésie. . . . 0,441 Peroxyde de fer 0,020 Argile et sable 0,052 1,000 « Certains calcaires de cet étage , ajoute-t-il, ont été signalés comme dolomies jouissant de propriétés hydrauliques. 11 résulte effectivement de l'analyse que cette roche est une dolomie; elle contient un atome de chacun des deux carbonates. Le résidu inattaquable par les acides n'étant que de 0,052, plusieurs ingénieurs ont été portés à considérer que la magnésie joue le principal rôle dans le fait de Yhydraulicité du produit de la calcination de cetle roche ou des roches analogues. « Cependant on fera remarquer que la propriété hydraulique résultant des proportions relatives de l'argile et de la chaux, une dolomie qui ne contiendrait que 0,032 d'argile pourrait encore fournir une chaux hydraulique, puisque le poids de l'argile se trouverait être de 0,062 du carbonate calcique. Dans cette hypothèse, la magnésie serait tout-à-fait inerte; elle jouerait dans le mortier le même rôle que le sable fin. » M. Neucourt aîné, pharmacien à Verdun, a analysé plusieurs variétés de pierre morte de Tremont, de Véel, de Nantois, etc. Dans les unes, qui étaient dolomitiques j il y avait plus de 0,050 d'argile; ce