Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
410 compris entre la cote 279 du plateau kimméridien, et la cote 225 qui se trouve à mi-côte au-dessous de la limite du coral-rag. Les argiles de Kimmeridge qui n'ont qu'une trèsfaible épaisseur dans les Ardennes, où elles se terminent en biseau, en ont jusqu'à 80 m à l'extrémité opposée du département de la Meuse. Dans la HauteSaône elles n'en ont que 26, et dans les environs de Porentruy 15 seulement. Si dans l'Aube M. Leymerie indique une localité où elle atteint un maximum de 75 m peu différent du n ô t r e , il le cite comme toutà-fait exceptionnel et dû à une transformation du terrain portlandien en terrain kimméridien. Ces deux formations dans le département de l'Aube se développeraient Tune aux dépens de l'autre. Quant aux calcaires portlandiens qui n'ont que m 22 30 dans la Haute-Saône et 20 dans les environs de Porentruy, ils atteignentjusqu'à 180 m de puissance dans l'arrondissement de Bar, quoiqu'ils en aient à peine quelques mètres à la limite de la Meuse et des Ardennes. Leur épaisseur se réduit à 132 m dans la Haute-Marne, suivant M. Cornuel, et à 110 dans l'Aube ; et encore cette puissance est-elle tout-à-fait exceptionnelle; elle n'a lieu, d'après M. Leymerie, qu'à Bar-sur-Aube, en un point où cette formation se développe aux dépens des argiles à grypbées virgules>^La diminution paraît avoir lieu dans l'Aube comme dans le nord de la Meuse, par la disparition des assises supérieures, puisque les lumachelles qui se trouvent vers le haut de notre sous-groupe inférieur, les calcaires suboolithiques, les quelques assises cariées et les assises à pinna obUquata, qui les
