Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 451]

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411 recouvrent et qui correspondent à la partie inférieure de notre sous-groupe moyen, se rencontrent dans l'Aube vers la partie supérieure de la formation. Il résulterait delà que le sous-groupe supérieur ne Liaison des se montrerait que dans les départements de la Meuse groupes**0 des et de la Haute-Marne. Les caractères qu'il présente calcaires pordans ces deux départementsjMmitrophes sont à peu près identiques. M. Cornuel qui Fa décrit, en 1839 et 1840, dans deux mémoires publiés parmi ceux de la société géologique ( l r e série, T. IV, p. 260 et suiv.) l'y désigne sous le nom de terrain suprajurassique. En lui imposant un nom particulier , M. Cornuel paraît avoir eu pour but de ne pas trancher la question soulevée à celte époque par plusieurs géologues qui, après avoir observé ce terrain d'une manière plus ou moins complète, le regardaient les uns comme jurassique, les autres comme néocomien. Les considérations stratigraphiques réunies dans ces deux mémoires nous semblent bien suffisantes pour faire adopter la première opinion et établir la concordance de stratification des assises supraj urassiques avec les calcaires portiandiens qui les supportent, et leur discordance avec les dépôts néocomiens qu'ils recouvrent. Dans tous les cas, nos observations pa~ léontologiques achèvent de démontrer le rapport de ces assises avec l'étage portlandien. Il n'y a d'abord aucuns doutes sur la liaison de l'oolithe vacuolaire avec les calcaires gris-verdâtres et les autres roches qui leur sont subordonnées. S'il y en avait, ils seraient levés par la présence de la pholadomya parvula dans la pierre morte et des mytilus subreniformis et avicula rhomboidalis dans