Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 475]

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Les plaquettes de fer hydraté, comme celles de fer oligïste, sont souvent très-siliceuses, imprégnées de sable, et passent même quelquefois à un grès ferrugineux tout-à-fait inexploitable. Dans plusieurs localités, et notamment à Aulnois, Minera acci ente s le fer géodique contient assez abondamment des ' nodules de fer carbonate lithoïde , d'un grisbleuâtre, ressemblant tout-à-fait à certains calcaires argileux. On rencontre aussi fréquemment, à la surface des plaquettes et dans les nodules ferrugineux, de petites veines de pyrites cristallisées, blanches ou jaunes. Ces veinules sont souvent très-minces, et quelquefois à reflets irisés. À Brillon, où le dépôt ferrugineux est très-peu développé, il renferme des géodes remplies de strontiane sulfatée cristallisée, prismatique et de forme acicuîaire ou en masses confuses. On y rencontre aussi des géodes de chaux carbonatée cristallisée. Cette formation a dû recouvrir la plus grande Situation partie de ce qui resté aujourd'hui du plateau portlandien dans le sud des arrondissements de Bar et de Commercy. On l'y exploite dans un grand nombre de localités où on la rencontre tantôt en place , telle qu'elle s'est déposée au moment de sa formation, tantôt remaniée sur place par les eaux qui ont donné au sol sa configuration actuelle. Ces derniers dépôts devraient être rangés parmi les terrains de transport oud'alluvion. Mais comme ils fournissent des minerais de même nature que les autres, et qu'ils occupent rarement des positions différentes, il a paru plus naturel de les décrire en même temps. Par les mêmes