Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 478]

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438 étaient les coquilles qui avaient pratiqué ces trous. Après avoir brisé inutilement plusieurs centaines des noyaux qui remplissent ces cavités, nous en avons rencontré un qui en contenait deux espèces différentes : une pétricole qui avait creusé le trou, et une vénérupe qui y avait pénétré plus tard, et avait percé la première coquille. Dans les autres carrières situées au nord-ouest de celle de Soiru, sur les territoires de Brillon etde Villesur-Saulx, on ne trouve plus de trace dufergéodique. Sur le plateau de la rive droite de l'Ornain, le minerai ne se trouve qu'à l'état remanié, dans des fentes et des cavités du sous-groupe moyen des calcaires portlandiens. Bien qu'on en rencontre assez fréquemment des traces à la surface du plateau, il y est généralement peu abondant. On ne l'exploite guère que sur les territoires de Reffroy , Marson , Saint-Joire et Tréveray. Sur la rive gauche de la Saulx, les plus beaux gisements de fer géodique sont ceux d'Aulnois. Dans les bois au nord du village , on extrait le minerai dans des cavités du calcaire portlandien où il a quelquefois jusqu'à 8 m d'épaisseur. Dans ce gisement, comme dans les suivants, on rencontre assez fréquemment des nodules de fer carbonate bleu, ainsi que du bois fossile transformé en fer hydraté, et qui paraît être le seul corps organique rencontré jusqu'à présent dans cette formation. Les nodules de fer carbonate ont tout-à-fait l'aspect de certains calcaires argileux bleus, de sorte que malgré leur densité, les mineurs les rejettent comme ne contenant pas de fer.