Statistique géologique, minéralogique, minéralurgique et paléontologique du département de la Meuse.- Paris : Baillière, 1852. LII-694 p., 22 cm. [Image 477]

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457 en grains pain de chenevis, et les plaquettes dures planes ou géodiques veines de cailloux ou coquillages. Le minerai d'Hévilliers rend au bocard un tiers et quelquefois même moitié. A Fouchères, le minerai est remanié. Il repose tantôt sur des argiles grises, tantôt sur les calcaires. Dans les forêts de Tréveray et de Ligny , il remplit des cavités de 1 à 4 m de profondeur dans l'oolithe vacuolaire avec laquelle la mine se trouve rarement en contact. Elle en est presque toujours séparée par des veines de terre jaunâtre, sableuse ou d'argile grise. Les minerais du Gagnage de Biencourt et de Ribeaucourt sont plus rouges. Ils sont déposés dans des fentes du calcaire qui ont quelquefois de 10 à 20 m et même 2S m de profondeur sur une largeur qui varie de S à 10 ou l S m . Les parois de ces fissures sont formées par les calcaires gris-verdâtres et dans le fond par des calcaires gris, compactes et cariés. Il existe sur tout le plateau de nombreuses minières au sud et au nord de celles que nous venons de citer jusque sur le territoire de Brillon. Dans la carrière à la pointe du bois de Soiru, on voit encore le fer géodique reposant sur l'oolithe vacuolaire ; mais il y est réduit, pour ainsi dire, à l'état rudimentaire. Il s'y présente sous la forme d'un banc mince de calcaire marneux , jaunâtre ou ocreux, n'ayant pas plus de 0 m lS d'épaisseur; et contenant dans sa partie moyenne des géodes de fer hydraté et quelquefois de strontiane sulfatée et de chaux carbonatée. La face supérieure de ce lit est percée de trous de coquilles perforantes remplis par le calcaire à spatangues. On a ignoré jusqu'à présent quelles