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240 ÉTUDES GÉOLOGIQUES. la même composition chimique que ceux de cette dernière localité. La partie supérieure de l'étage devient plus sablonneuse et plus siliceuse; elle s'observe très-bien à la montée de Barbeloup, où les silex sont pétris de térébratules {Umbo- nella), de rhynchonelles (Fisrheri, Spathica), d'avicules et d'échinodermes {Collyriles Nivemensis),. Ce faciès général se maintient jusqu'à Donzy; mais au Nord de ce chef-lieu de canton, des changements impor- tants et gradués se remarquent dans les dépôts de l'étage callovien. On voit dans la direction de Menou, sur le chemin de Donzy à Colmery, les silex se masser et affecter des allures régulières. Certains échantillons présentent des indices de rubanemen't qui constituent un premier acheminement vers les silex rubanés de Châtel-Censoir. Les bancs sous-jacents deviennent blancs et finement oolithiques ; cependant les oolithes sont tellement fines qu'elles ne peuvent s'observer qu'à la loupe. Cet état s'observe dans les carrières situées sur le versant droit du ruisseau de Talvanne. Les marnes que l'on voit sortir de dessous ces bancs, à proximité de cette même carrière, sont blanches, friables, fortement calcaires. Les bancs supérieurs à ces marnes qui correspondent aux bancs sublamellaires des Montapins de- viennent oolithiques. Ces derniers contiennent surtout des Terebralula pala. Dans les argiles, on rencontre Ammo- nites macrocephalus, Collyrites ellipticus. En comparant l'ensemble de ces caractères à ceux que nous venons d'observer à iNevers, nous apercevons déjà une tendance marquée à la modification oolithique, un acheminement vers la situation extrême de Châtel-Cen- soir. La modification finale est cependant loin d'être atteinte, car les assises moyennes conservent une apparence sub-