Études géologiques sur le département de la Nièvre par Th. Ébray, membre de la Société des ingénieurs civils, de la Société géologique de France, de la Société vaudoise d’histoire naturelle.- Paris : Baillière, 1858. 372-7-7 p., 25 planches dépliables (la plus grande 43 x 24 cm), 25 cm. [Image 241]

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ETUDES GEOLOGIQUES. 241 compacte, et les silex supérieurs ne présentent que des indices de rubanement. En se dirigeant vers Gorbelin, on quitte bientôt les traces de l'étage callovien, et les bancs bathoniens se redressent fortement vers la faille de Menou, qui, comme nous l'avons vu, met en contact le calcaire à entroques avec les bancs inférieurs de l'étage corallien. Après avoir dépassé cet accident géologique et après avoir franchi quelques assises oxfordiennes à Ammonites biplex, on rencontre de nouveau les silex de la partie supé- rieure de l'étage callovien. Ces silex peuvent être très-bien étudiés dans une petite carrière située à gauche de la route de Clamecy et à l'entrée d'une faible dépression qui aboutit vers les Bardins; ils diffèrent encore de ceux de Châtel-Gen- soir; mais le rubanement est déjà très-apparent. On con-^ state dans ces calcaires Y Ammonites coronatus, Y Ammonites anceps et Y Ammonites Backeriœ, qui sont aussi très-abon- dants dans le kelloway-rock de Nevers. En descendant la vallée de Sauzay, on voit sur le flanc gauche de la route, qui a attaqué le pied du coteau, les bancs se redresser légèrement dans la direction de la vallée. Les calcaires finement oolithiques situés sous les chailles continuent à affleurer, avec quelques alternances de bancs argileux à cassure conchoïdale, jusqu'à la marnière de Gor- belin, où l'on voit des bancs sublamellaires, suboolithiques, avec nombreux bryozoaires, reposer sur les argiles à Ammo- nites macrocephalus. Les bancs contiennent de véritables lumachelles à Tere- bralula pala. Les autres fossiles sont les mêmes que ceux que nous avons remarqués dans les couches analogues de Nevers; la Pholadomya carinata est surtout abondante. Ces marnes reposent, vis-à-vis du château de Corbelin, sur les premiers bancs à cassure conchoïdale de l'étage ba- thonien, qui eux-mêmes se redressent légèrement vers le