Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 134]

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• CRAIE BLANCHE.

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ronde et le Mafz,' eritfe le Matz et la plaine de Lassigny pêneIrent profondément au-dessous du niveau de la plaine crayeuse qui règne sur leur bord oriental

La craie dei'Ôise présente l'aspect d'un dépôt effectué lentement sous les eaux, sa stratification est horizontale; il ny a point de modification brusque dans la nature minéralogique de la roche; les changemens qu'elle offre dans sa texture se développent graduellement de haut en bas. Si l'on admet quelque division dans cette masse puissante pour en faciliter l'étude, Qn doit reconnaître aussi qu'elles sont artificielles, teips Le calcaire crayeux supérieur, avec cette réserve, peut être considéré comme comprenant trois assises, savoir : la craie blanche proprement dite, la craie noduleuse, et la craie compacte ou marneuse qui se relie en descendant, à la glauconie crayeuse. • Craie blanche. La craie blanche est identiquement la même •que celle des environs de Paris décrite par M. Brongniart; elle constitue, comme on sait, une roche terreuse d'un blanc, terne ou mat, tachante, fragile, à cassure inégale ou couchoïde selon la dureté qui s'accroît en descendant. Son carac| tère géognostique essentiel consiste dans les lits horizontaux! et interrompus de silex pyroinaques qui en divisent la masse avec une certaine régularité , et sont placés tantôt dans le calcaire même, tantôt dans les joints de stratification. La craie blanche est en effet formée, comme tout le système crétacé supérieur, en bancs qui ne sont pas toujours reconnaissablés dans les premiers lits, parce que ceux-ci sont brisés en petits fragraens entre lesquels l'œil ne peut plus suivre les joints horizontaux; mais on les distingue nettement à la profondeur de quelques mètres. La puissance de celte première division est très-faible si OE 'la compare à l'épaisseur de tout le massif crétacé ; toutefois il est difficile de la constater avec quelque exactitude parce que •les dénudalions partielles dont la craie a subi les effets, et

  • ^ont les silex épars à la superficie sont des témoins irrécusables , ont altéré son état primitif à des degrés diférens selon

les causes et les circonstances locales. On n'a pas reconnu de