Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 145]

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CALCilEE NODULEUX.

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est grossière, et l'on trouve constamment disse'mine'es dans la roche des parties dures et compactes, de couleur un peu plus fonce'e qui, sous les formes et dans les proportions les plus variées, se lient intérieurement à la gangue dont on ne peut leS; de'gager, el de laquelle ils se distinguent très-ljien par leur coloralion et leur tissu serre'. Les carriers ont donne' le nom de nceuds à ces accidcns qui rendent difficile la taille parfaite de la roche, tout en imprimant à la masse une dureté' et une cohésion telle qu'on en peut faire usage dans les constructions de, grand appareil. La craie noduleuse est ordinairement remplie de taches noirâtres très-petiles d'oxidc de manganèse, qui lui donnent un aspect pointillé. M. d'Archiac (i) qui a rencontre' dans le de'partemcnt de l'Aisne une roche pareille , a fait remarquer avec raison que jamais les points noirâtres ne sont place's sur les nœuds. M. Damour ayant bien voulu analyser des e'chantillons de cette craie à nœuds tire's de la carrière de Bimont , au-dessoiis du calcaire magne'sicn, n'a trouve' aucune diffe'rence entre les deux parties de la roche; elles ont donne' de la chaux carbonate'e avec quelques traces d'oxides de fer et de manganèse et une faible partie de silice sans aucune parcelle de magnésie ; mais on ignore si la composition de couches aussi étendues et d'une texture variée , est partout la même. Les fossiles et les pyrites sont rares dans la craie noduleuse ; ce qui la caractérise surtout, c'est la disparition presque totale des lits parallèles de silex pyromaques si constans à quelques mètres au-dessus. Ces rognons , bien moins abondaus, et plus gros, sont disséminés dans la masse calcaire sans aucun ordre, ni aucune trace de symétrie ; ils affectent d'ailleurs , outre l'augmentation de volume, des formes moins irrégulières , sont moins chargés de tubercules, à tel point qu'avec quelque habitude, on les distingue aisément hors place, à la simple ^'ue, des silex de la craie supérieure, \j^,ie Calcaire noduleux est circonscrit en dedans de la ceinhire de craie blanche dont on a signalé les contours; cepen( 0 Mémoires de la Société géologique de France , tom. o , p. 51T,

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