Essai sur la topographie géognostique du département de l’Oise par L. Graves, ancien secrétaire général de la préfecture de l’Oise, de la Société géologique de France.- Beauvais : Imprimerie Achille Desjardins, 1847. XV-804 p., 22 cm. [Image 158]

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le langage populaires. Les bois dont la superficie presqu'en. tière "du pays était couverte anciennement, étaient nommés foret de Thelle, comme l'est encore le domaine forestier qui en est resté dans le canton duCoudray-Saint Germer. Plusieurs ^villages ont conservé le nom du pays avec le leur propre, el ce genre d'appellation était bien plus commun autrefois. On dit encore aujourd'hui Jouy-sous-Thelle (au seizième siècle Joyen-Thelle), Uessons-en-ïheile, Crouy-cn-Thelle, Fresnoy-enThelle, Neuilly-en-ïhelle, Le Belloy en-The!ie; on a dit pendant long-îcnis Hénonvilie-eu-Thelie, Méru-en-Thelle. Le nom la Forteile, la Forestelle au seizième siècle, hameau de Trie,

est corrompu deFort-en-Thelle; celui de Laiandelle, de la:<lande-en-ThcHc. Talraontiers autrefois Tallemontiers, était;

primitivement le Montier de-Thelle. L'emplacement du village du CoudraySaint-Germer était appelé au douzième siècle lel Mont-de-Thelle (Mons-Tei/amrn). _ ^ • La crête de la falaise est élevée de quatre-vingt-dix à cent mètres au-dessus de sa hase'dans toute l'étendue où la craie chloritée règne au bas du talus, c'est-à-dire depuis SaintPierre-ès-Champs jusqu'à la montagne Sainte-Geneviève : aU delà la craie supérieure occupe toute la hauteur du talus; la différence de niveau entre le sommet et la base s'accroît jus/.qu'à cent vingt mètres et se maintient à-pcu-près jusqu'à l'origine du vallon de Blaincourt oà commence l'abaissement graduel du plateau vers l'Oise. Le talus présente une continuité de saillies curvilignes irré,;gulières, de caps arrondis'et de rentrans qui se compensent îréciproquement, c'est-à-dire que le prolongement des uns itst à-peu-près égal à la profondeur des autres : cependant rquelques-uns de ces accidens dépassent la limite commune; Itainsi on voit entre Foulangue et Couppin un cap très-abaissé iqui est bordé de sables tertiaires sur ses deux flancs. Le fond de Cavillon et celui de Sainte-Geneviève représentent deux anses courbes, qui rentrent en-dedans de l'alignement générai du co•iteaii. Le cap aigu appelé mont de la Cornaillère n'a pas moins .rde djx-huit cents mètres de longueur et s'étend presque jusqu'à nBoncourt. Un peu plus à l'ouest le mont-Caumont s'avance (fendant seize cents mètres vis-à-vis de Hodenc-Lévêque. la oïoute de Beauvais à Pontoise est établie sur les flancs d'une •>assez large baie qu'on nomme le Yal-de-Mole. La pointe d«