Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 96]

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GÎTES MINÉRAUX

LT MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION DE L'ALGÉRIE.

traitement des minerais. De grands capitaux mis en oeuvre par des compagnies puissantes sont nécessaires pour tirer parti des gîtes minéraux et des forêts qui se trouvent dans le massif de l'Aurès.

Pavinee te csl.nune.

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Minerais d'antimoine d'El Hamimat. Minerais de cuivre de Bled el Hammam.

Gîte non concédé. Pendant quelque temps il a attiré l'attention des industriels ; il est aujourd'hui délaissé, à la suite de quelques travaux sans grande valeur, pour le gîte de Ghit oum Djin, qui semble se montrer plus important et plus riche. C'est un gîte stratifié fournissant du cuivre gris argentifère disséminé en veines irrégulières dans une gangue de baryte sulfatée et de quartz cristallise et jaspoïde. Quelques essais ont donné 7 p. 100 de cuivre et 61,17 d'argent par tonne de cuivre; cette teneur en argent est comparable à celle du cuivre gris de la mine des Beni Aquil dans la province d'Alger.

à 0,40 de puissance à Sensa, d'un gîte en amas d'une puissance maximum de Io mètres d'oxyde d'antimoine cristallisé au Djebel Hamimat, à 5.700 mètres du précédent, enfin d'une veine de cinabre près de l'oued bou Halessa. Cette mine a eu de 185o à 1852 une phase d'exploitation active durant laquelle on a extrait 8.625 quintaux métriques cle minerai radié de Sensa d'une richesse de 60 à 65 p. mo d'antimoine ; 7.500 quintaux métriques de minerais compactes et cristallisés d'Hamimat contenant 5o à 55 p. /00 d'antimoine ; 25 quintaux métriques de cinabre contenant 8,8 p. [00 de mercure.

Minerais de plomb du Djebel Greyer près denunapes.

Gîte non concédé, sur lequel il n'a jamais été fait aucun travail de quelque importance. Calamine du Nador, cercle de Guelma.

Gîte non concédé, non exploré, très-considérable, exploitable à

ciel ouvert, situé à quelques centaines de mètres de la

Mine concédéé, inexploitée. Le gisement se compose d'une veine d'antimoine oxydé de o,25

source

thermo-minérale connue sous le nom de Hammam des Nbaïls. La province de Constantine ne le cède en rien aux deux autres pour la production des minerais de cuivre et de plomb argentifère. Les produits des mines de plomb et de cuivre de l'Algérie qui ne seront pas élaborés sur place, trouveront toujours un débouché certain dans les usines du continent ou de l'Angleterre, qui traitent aujourd'hui des minerais venant de toutes les parties du globe; car les minerais similaires de la France, de l'Espagne et de l'Italie sont loin de suffire à la consommation du cuivre et du plomb qui se fait en Europe.

Ces minerais, vendus à Marseille au taux de 25 à 55 francs le quintal de minerai d'antimoine, et de 6i `,60 celui de mercure, ont produit une somme totale de 259.540 francs. Les travaux arrêtés par suite d'une insurrection indigène n'ont été que faiblement repris depuis lors; la mine est située à 70 kilomètres de Constantine, sans route carrossable de communication, et dans un pays complètement dépourvu de bois d'ceuvre. En améliorant la viabilité de cette région, on pou:-rait dès lors faire renaître l'exploitation d'El Llanuimat. Minerais de mercure de Ras el Ma.

Mine concédée.

L'étendue de la concession est de 1.556 hectares. Le nombre des ouvriers employés est de 18, dont 12 indigènes.

Les premiers travaux ont porté sur une veine irrégulière de

Cinabre (sulfure de mercure), de om,5o à o,"So de puissance pré-

sentant des alternatives d'étranglements, de renflements et de

rejets.

§ fi.

MINERAIS D'ANTIIIOINE ET DE MERCURE.

Les minerais d'antimoine et de mercure paraissent ne constituer dans les provinces d'Oran et d'Alger que des gîtes de peu de valeur ; la province de Constantine en renferme des gîtes assez importants ; nous signalerons les minerais suivants

Le minerai était associé à une gangue calcaire siliceuse ou argilo-calcaire. Sa teneur en mercure a varié de î 1/2 à 27 p. 100. Jusqu'à ce jour, la mine n'a pas donné de bénéfices. On fait en ce moment des travaux de recherches sur des affleurements qui Ont été mis à nu à la suite des incendies qui ont dévasté les forêts des environs de Jemmapes en 1865. TOUE XVI, 1869.

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