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EXAMEN
les gueusets de fonte, dans un réverbère ordinaire, pour es fondre ensuite all119ff9oUr 'Martin, il vaudrait certainement ,E1 mieux les 'blazer d'abord dans un four bouillant et les cou-
lei de là directéMent dans le four Martin pour y recevoir
le fer doux:' 23. Mais revenons au procédé Heaton pour le traitement des fontes inférieures. Voici, en réstitné, la formule de traltQ-
ment d'une , qui, à mon avis, permettrait g's on application, ., f4on utile, en vue de produire ave,ç ces fontes tin métal' 'Ji' 4:f'...., propre à donner d'es rad -9:1`.P3ier 1° La fonte, ainsi ecela se pratique dans un certain nombre d'usines de pays de Galles (*), serait directement
Ti
amenée du haut fourneau au feu de finerie , ou mieux Y. UE .
encore, dans un four bouillat n pour v. être mazée par le vent ét l'oxyde de fer. ,
2° Dé là, la fel'ite mazée Coulerait dans le convertor Heaton,
pour y subir l'action du nitre (**). 3° Enfin le métal, doublement raffiné, se rendrait directement, à l'état fluide ou solide, dans le four Martin-Siemens, pour y être transformé, par des additions de fer doux et de fonte spéculaire, en acier fondu peu carburé ou fer homogène. Ajoutons, que si l'on poussait l'affinage, dans le convertor, jusqu'à la décarburation proprement dite, le métal raffiné pourrait même être chargé au four Martin en remplacement du fer doux. Cela dépend du degré d'épuration auquel on sera parvenu. On voit que, par ce mode de traitement, on mettrait en pratique le principe si fécond de l'affinage progressif, que je recommandais déjà, dans mon précédent mémoire sur l'acier (page o6), en vue du traitement des fontes impures. Inutile d'ajouter que, si les fontes ne renfermaient que État présent de la métallurgie du fer en Angleterre, p. 489. ("") On sait que dans quelques forges du pays de Galles, la fonte mazée se rend directement, pour être affinée au bois, dans (*)
un bas foyer comtois.
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DU PROCÉDÉ IlEAION.
.:
274
1
p.
1 oo de ,silicum et 1/4 4 1/5 p. 1 oo de phosphore,
oh Aurrait' 'alors 3?upp1imet:'Lle mazéage et amener direc,,, te`thr. el'i la fonteja'd haut fourneau au convertor Héaton. -24. Il nous reste à montrer que les frais de ce double affinage ne seraient pas hors de proportion avec la valeur des produits que l'on peut en espérer.
Le déchetIrdinaire du mazéage e'Ste 8 à
a o p. 1 oo ;
mais ce déchet eétit être réddit si l'on ajoute à la fonte du minerai riche igkré suppos'Wal,i- ramené à 5 p. i oc. D'autre
kit
part, la 'consommation est; eri Angleterre. de 200 à 2,50 de coke par tonne de fine métal, lorsqu'el& fonte vi:e.l' -.i' c,dif rectement des hauts fourneAxe, et sera'flude 400 ki. de
houe si l'on opérait de la mênià'façon au réverbère. Quant à la main-ecéuvre et auiire'ieafcessoires, ils varient, comme on le sait, entre 3 et 4 fleD'après çela, en partant du prix actuel de la fonte de forge dans la Moselle, on aurait, par tonne de fonte mazée: francs.
i.959 kilog de fonte de forge à 60 francs 250 kilog. de coke à, 3o francs Main-d'ceuvre et frais accessoires Total
.
65,00 7,50 4,0o 74,50
Au réverbère, on aurait 400 kil, de houille à 12 francs, soit 4,8o au lieu de 7,50; ce qui abaisserait le prix de la fonte mazée à 71,90, ou environ 72 francs. C'est le prix que nous admettrons, parce que le mazéage au réverbère est, en tous cas, plus efficace que la finage au foyer. La fonte ainsi mazée éprouverait un faible déchet au con-
vertor, puisque le silicium et le phosphore seraient déjà en grande partie éliminés. Nous pouvons admettre 5 p. loo comme un maximum. Si nous supposons, d'autre part, que l'on ait à oxyder o,003 à o,004 de silicium, autant de phosphore et de soufre, et environ p. ioo de carbone, il faudra, par tonne de fonte mazé,e, 20 à 22 kil. d'oxygène, ce