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DIT 'BANAT.
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MINES ET USINES MÉTALLIQUES
tonte la partie où la syénite prend une grande largeur, les minerais de cuivre sont toujours pauvres et unis à une grande quantité de fer, soit oxydé, soit sulfuré, et la gangue est presque exclusivement grenatifère, à l'exclusion de la trémolite. Groupe nord. Vorgebirg.
A la hauteur du village de Roman-Szaszka, dans un ren-
flement de la syénite, dont l'épaisseur atteint jusqu'à. 55o mètres, les deux surfaces de contact sont occupées par une gangue assez puissante, renfermant des nids et des colonnes de minerai. On y rencontre du cuivre pyriteux, du cuivre panaché et du cuivré sulfuré, ce dernier en faible proportion. Ces minerais sont argentifères. Ils forment principalement des rognons de dimensions variables, disséminés irrégulièrement dans la gangue. Dans chaque gros rognon, le minéral cuivreux est lui-même disséminé sous forme de mouches souvent très-fines. Sur le contact est, on a exploité anciennement plusieurs
mines, dont les principales portent les noms de MariaAnna et Sveti Thomas.
Des gisements analogues ont été reconnus et exploités aussi jusqu'à une assez grande profondeur sur le contact ouest (Fanf-Anton, Nicolaï) ; les minerais extraits avaient une teneur moyenne de 3 p. 100 de cuivre. Mittelgebirg.
Entre Roman-Szaszka et Deutsch-Szaszka, la bande de syénite subit un étranglement considérable, puis elle s'épanouit de nouveau dans la vallée de D. Szaszka, où elle prend une
puissance de 400 mètres. Cette partie renferme aussi des gisements de minerais de cuivre anciennement exploités. Comme dans le renflement précédent, la syénite est séparée
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du calcaire, sur les deux contacts, par une masse
de
gangue 'de grenat et de trémolite, dans laquelle se trouvent les minerais sous forme de nids ou rognons disséminés. Les gisements .du contact ouest ,ont été de beaucoup les plus importants (Anastasia , Philippi , Jacob , Lobkowitz). Ils ont été exploités pendant de longues années dans le siècle dernier, et ont dû être abandonnés en 1793, ià cause
des difficultés de l'épuisement, et après qu'on eût pénétré par puits à 4o mètres au-dessous du niveau ,de vallée. Les minerais étaient d'une richesse de 4 p. 100 au moins en moyenne. Ils se composaient de cuivre pyriteux, 'de cuivre panaché et de cuivre sulfuré. A la partie supérieure du village de Deutsch-Szaszka, la syénite subit un deuxième étranglement. Au point où elle s'épanouit de nouveau pour former le commencement 'clu Hochgebirg, se trouve l'importante mine du chevalier SaintGeorges, actuellement en exploitation. Le gisement conBitter Saint-George (fig. 2, Pl. IX). siste, comme les précédents, en une masse de gangue métallifère formant séparation entre la syénite et le calcaire.
Cette gangue, très-dure, est composée surtout de grenat, et renferme, en outre, de la trémolite généralement cristalline, du quartz et du calcaire. Le grenat est presque toujours compacte, de couleur rougeâtre ou verdâtre, et se présente rarement en cristaux. La masse de gangue contient accessoirement par places une sorte de brèche, dont le liant est une argile assez réfractaire. Cette brèche est en relation avec quelques-uns des gîtes métalliques. Dans cette masse métallifère 'se trouvent dispersés des nids de minerais de dimensions variables et qui atteignent 'plusieurs mètres en hauteur et en longueur, et jusqu'à 2 et même 4 mètres, suivant l'épaisseur. Ces nids sont souvent placés près les uns des autres, communiquant entre eux par des veines métalliques, de façon à former de véritables colonnes, généralement disposées suivant l'incli-