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M[NES ET USINES MÉTALLIQUES
DU BANAT.
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naison il arrive aussi fréquemment que deux colon nes voisines
communiquent entre elles par des nids intermédiaires. Dans chaque nid pris séparément, le minerai se trouve disséminé en rognons ou mouches dans la gangue, surtout dans la trémolite, à l'état de cuivre pyriteux, cuivre pana-
ché et cuivre sulfuré; comme accident, on peut citer en outre la présence du molybdène sulfuré. Il est à remarquer que c'est surtout dans les cavités du
calcaire, ou plutôt dans les parties où la syénite et la gangue se renflent aux dépens du calcaire, que se trouve la grande richesse en minerai. La longueur sur laquelle les minerais sont reconnus le long de ce contact est à peu près de 15o mètres en ligne droite ; mais la longueur réelle est beaucoup plus considérable, et presque le double en raison des nombreuses courbures de la surface calcaire. Sur cette étendue sont disséminés un assez grand nombre de nids ou colonnes de minerais. Au niveau du Ritter Saint- George-Zubau, par exem-
ple, on en connaît onze, dont les dimensions moyennes horizontales sont au moins de 4 mètres en longueur et de 1m,2o en épaisseur, et dont par suite la section horizontale totale est de 5o mètres quarrés. La teneur moyenne de la masse minérale comprise dans ces colonnes de minerais,
est de 4 à 5 p. loo de cuivre. La mine du chevalier Saint-George est exploitée depuis la fin du siècle dernier, et les travaux ont pénétré en profondeur jusqu'à 70 mètres en dessous de la galerie inférieure alors existante (Ritter Saint-George-Zubau). Le puits d'épuisement, où est installée une machine à colonne d'eau, pénètre jusqu'à 99 mètres en dessous de la même galerie. Afin de rendre possible l'exploitation dans les niveaux. inférieurs, on a commencé vers 1842 le percement de la galerie inférieure de Mühlthal à 56 mètres en dessous de
la galerie inférieure du chevalier Saint-George. il a été terminé en 1866.
Groupe sud. Hoeligebirg.
Dans tout le groupe nord, la syénite forme simplement une bande allongée entre deux parois calcaires, et il n'existe que deux surfaces de contact, l'une à l'est, l'autre à l'ouest. Dans le groupe sud au contraire, la masse de syénite, qui a une largeur beaucoup plus considérable, est traversée à la surface par des masses calcaires allongées, complètement isolées au milieu de la syénite, ou se rattachant par une de
leurs extrémités aux massifs calcaires adjacents, surtout au grand massif est ; en sorte que chaque section du bassin de l'ouest à l'est renferme quatre contacts et souvent un plus grand nombre. Ces îlots ou péninsules calcaires ne forment pas de simples bassins ou cuvettes à surface inférieure arrondie, reposant sur la niasse syénitique ; leurs parois latérales sont à peu près parallèles entre elles et avec les parois des massifs qui encaissent la syénite, c'est-à-dire inclinées vers l'ouest. Ils plongent dans la masse éruptive à des profondeurs probablement assez considérables. Ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, les gisements
du groupe sud ont pour principal caractère une gangu formée surtout de grenat, et le mélange des espèces cuivreuses avec une grande quantité de fer, soit oxydé, soit sulfuré.
Les gisements situés autour des îlots calcaires sont généralement formés de fer oxydé et d'argile renfermant du cuivre oxydé, en proportion faible, rarement supérieure à 2 1i. lm Par accident, ces minerais ont quelquefois contenu 15 et jusqu'à 55 p. 100 de cuivre. En beaucoup de points, surtout dans la partie est de la masse syénitique. la teneur en cuivre s'est réduite à 1/2, 5/4,
i p. 100, tandis que la teneur en fer a permis de