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MÉTALLURGIE DU PLOMB.
NOTES ADDITIONNELLES.
une partie du zinc. Ce traitement est indiqué dans le dernier brevet de i865; mais il y renonça ensuite, trouvant que le zinc métallique était difficilement attaqué en pré-
L'épuration du plomb pauvre zingueux se fait, dans les usines de l'Eifel, suivant trois méthodes différentes. Dans celle de MM. Herbst frères à Call, on se sert du chlorure de ploinb; c'est le procédé que j'ai dû employer à Braubach sur le Rhin. (Yoy. le mémoire sur l'état actuel de la métallurgie du plomb, page 595.) Le chlorure de plomb enlève, outre le zinc, les trois quarts de l'antimoine ; le reste est oxydé au rouge sombre, par fusion prolongée au contact de l'air. Dans l'usine de M. Pirath à Commern on affine le plomb pauvre zingueux, en le conservant fondu, dans un réverbère, pendant huit à dix heures, sous une couche de sel marin dont le poids s'élève à 1 p. 100 du poids du plomb. On brasse de temps en temps, à l'aide d'une perche, à la façon du poling anglais. Sous l'influence de l'air et du chlorure de sodium, il se produit à la longue du chlorure de zinc et du plombate de soude. L'affinage du plomb paraît assez complet ; mais, comme dans le procédé de Cali, ii ne peut
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sence du plomb.
En résumé, on voit que la désargentation par le zinc a été pratiquée par M. Roswag depuis dix ans. Le côté faible de son procédé est, comme je l'ai dit, le mode d'épuration
des plombs pauvres zingueux et la coupellation directe de l'alliage triple: aussi l'économie, en opérant sur des plombs de la teneur de 14 à 1.500 grammes par tonne, s'élèverait-elle à peine, à Newcastle, d'après M. Roswag lui-même, au quart des frais qu'entraînent le pattinsonage et la coupellation ordinaire.
6. D'après le mémoire ci-dessus cité, de M. Illing,
le
zingage se fait jusqu'à ce jour dans les usines de l'Eifel, par
simple brassage, à l'aide d'une écumoire. Le mode par ascension n'y est pas connu. Les proportions de zinc sont les suivantes kilo g.
12.5
se faire sans perte de plomb. Dans la troisième usine, celle de Burgfeyer, près Mechergrammes d'argent.
par tonne lorsque les i 000 kilog. tiennent.
250
13,3
5oo
/5.0
1.000
16.7
1.5o°
20.0 20.0
Li
5 000
000
On voit que ces chiffres sont moins élevés, pour les fortes teneurs, que ceux qui résultent de la formule de M. Roswag.
On assure cependant que le plomb désargenté ne retient pas au delà de 5 à 6 grammes d'argent par tonne. La pratique des usines de l'Eifel confirme que le zinc enlève le cuivre en même temps que l'argent, mais non l'antimoine. Ce dernier a plus d'affinité pour le plomb que pour le zinc ; on ne l'expulse bien que par voie d'oxydation, en soumettant le plomb à l'affinage ordinaire ou en faisant intervenir des agents chlorurants.
nich, on expulse le zinc par scorification, en refondant le plomb pauvre, dans un four à manche, avec des scories de puddlage et du sable siliceux. C'est le procédé du chimiste Flach, que je ne crains pas d'appeler barbare, car le déchet doit être considérable et l'affinage incomplet, malgré le perchage (poling) auquel on soumet encore le plomb ainsi refondu. Le traitement du triple alliage de zinc, plomb et argent est identique dans les trois usines. On en retire d'abord le plomb en excès par liquation, selon le procédé généralement em-
ployé; puis on refond les crasses de zinc argentifères, dans un four à manche, avec des matières plombeuses et des scories de puddlage. On se débarrasse donc ainsi, en dernière analyse, du zinc par voie de scorification et de volatilisation, ce qui ne saurait avoir lieu sans de sensibles pertes sur le plomb et l'argent.