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MÉTALLURGIE DU PLOMB.
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La proportion des crasses de zinc argentifères est de 2 p. ioo du plomb d'ceuvre, lorsque la teneur du plomb est de 250 grammes par tonne. de A p. 100 pour une teneur de 1.000 grammes. 3.o00 grammes. 6 p. 100 5 000 grammes. 7 p. 100
7. Après avoir constaté, dans les usines de l'Eifel, les faits dont je viens de parler, on se décida, vers la fin de l'année 1867, à faire aussi, au Hartz, des essais de zingage. Le plomb d'ceuvre, sur lequel on a opéré, renfermait 0,00285 de cuivre, 0,001142 d'antimoine,
Et o,00005 de fer.
On adopta la méthode de M. Pirath, en remplaçant toutefois le sel marin par le sel impur de Stassfurth; mais, pour achever l'oxydation de l'antimoine, le perchage seul dans une chaudière ne suffit pas ; il fallut affiner au rouge, dans un réverbère, en poussant jusqu'à la produc-
tion des litharges. On obtint, par ce moyen, un plomb marchand ne contenant plus que : 0,000076 de cuivre, 0,000098 d'antimoine, o,0000l5 de fer, Et 0,000026 de zinc,
plomb dont la pureté était, pour le moins, aussi grande que celle du plomb pattinsoné. Quant au zinc argentifère, il fut soumis au traitement des usines de l'Eifel, dont je viens de parler.
Dans l'ensemble de l'essai, pratiqué sur 200 tonnes, on trouva, sur l'argent, une perte de 0,862 pour ioo, et sur le plomb, de 5,878, tandis que la méthode du pattinsonage,
NOTES ADDITIONNELLES.
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usitée jusqu'alors, occasionnait un déchet de 1,6 pour ioo sur l'argent, et de 5 à 5,5 pour ioo sur le plomb. Les frais, par tonne de plomb d'ceuvre, abstraction faite des pertes, sont d'ailleurs au Harz, pour la désargentation par le pattinsonage, de 57.5o, et par le zingage, de 26,90. Des résultats aussi avantageux, à tous les points de vue, firent immédiatement adopter, à Clausthal, la méthode du zingage. Le procédé nouveau y fonctionne depuis dix-huit
mois, et les résultats généraux de la dernière campagne sont venus confirmer les chiffres du premier essai. Pour hâter l'enlèvement du zinc, on a seulement ajouté au sel du Stassfurth une certaine quantité de sulfate de plomb. L'épuration marche plus vite, et l'antimoine est oxydé, sans que l'on ait besoin de recourir au reverbère. Le travail s'achève en vingt-quatre heures, dans la chaudière même, sous la couche du sel plombo-alkalin. On voit cependant, par les chiffres que je viens de men-
tionner, que la perte, en plomb est encore forte. Aussi, lorsqu'on eut connaissance du procédé Cordurié, se hâtat-on de l'essayer au Hartz, et l'on constata, en effet, comme
je l'avais annoncé, que la méthode du dézingage par la vapeur d'eau diminue les pertes de plomb, et s'applique aussi bien à l'alliage triple qu'au plomb zingueux pauvre. M. le professeur Wedding et l'un des ingénieurs du Hartz se sont rendus au Havre, au mois d'avril dernier, afin d'y étudier la nouvelle installation, et, à leur retour, ils m'ont assuré qu'on ne tarderait pas à adopter le procédé Cordurié dans les usines du Hartz. Ce dernier continue à fonctionner avec avantage dans la fonderie du Havre. On y traite toujours les poudres riches par l'acide chlorhydrique, qui dissout l'oxyde de zinc, et laisse le plomb et l'argent que l'on refond dans un chaudron de fonte, pour les soumettre ensuite à la coupellation. Les poudres oxydées, provenant du plomb pauvre, sont