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RESSOURCES MINÉRALES
DE L'ARIÈGE.
Elle est la suivante : 10 Grès supérieurs solides, à grains 4° Grès bleu micacés, avec bois pyrtfins, jaunâtres, blancs; tisé et empreintes végétales; 2° Grès micacés ou psammites bleus, 5. Enfin argile noire avec des grains pyriteux; de bitume, desveines de jayet, des 3. Argiles feuilletées avec lignite brun coquilles marines et peut-être violacé ou roussâtre et noir, araussi d'eau douce.
gile cendrée et grès bleu alternant plusieurs fois;
L'ensemble, dont la partie ligniteuse occupe le fond, peut présenter en tout une coupe verticale de 30 mètres environ ; chacun de bancs ligniteux, bien qu'inégaux, irréguliers et discontinus peut avoir une moyenne de s mètre de puissance. Les argiles contiennent des fossiles assez nombreux parmi lesquels on peut reconnaître des Pholadomyes, des Cyclades, des Unie et des Anodontes. Au milieu des schistes noirs pyriteux, se trouvent quelques vei-
nules minces de charbon de Orn,02b o',o3 d'épaisseur ; on en n suivi les traces, avant 1820, par plusieurs galeries qui n'ont abouti à aucun résultat. Le charbon qu'on a retiré était très-brillant, sa cassure dure, conchoïde et éclatante était aigre; le charbon brûlait bien avec flamme en donnant une odeur bitumineuse, il se ramollissait, gonflait et donnait peu de cendre. Le lignite de Cabre, analysé au laboratoire de Vicdessos, a donné les résultats suivants
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or',o3 d'épaisseur; essayé chez un forgeron du hameau de Maury, il a pu servir à souder le fer. Mon fa. A t 000 mètres au nord du château de Monfa, dans la vallée de Fonsouche, entre Bagnères et floua, sont les traces d'un ancien travail où on voit des débris de lignite enclavés dans des schistes bitumineux et vitrioliques.
Dans la même vallée de Fonsouche, entre les métairies du Souleilla et Bredot, on peut également voir les traces d'une ancienne fouille actuellement comblée. Illérigon.
Dans la commune de Mérigon, des recherches assez
considérables ont été faites pour lignite de 18119 à i85i ; ces recherches ont été poussées sur des assises schisteuses situées à la partie supérieure de l'étage des grès éocènes. Les travaux ont été entrepris au quartier de Pradéou, entre les hameaux de Marsoby et de Martignon vers la limite des communes de Mérigon et de Monbrun. Ils comprennent plusieurs puits et galeries peu profondes. On a extrait des travaux 40 hectolitres de lignite de qualité plus ou moins médiocre. Les recherches n'ont fait reconnaître que des veines de charbon très-irrégulières, disséminées sans continuité dans les schistes. Sainte-Croix, cap de la Houède. Dans le ravin du cap de la Houède, près Sainte-Croix, et sur chaque versant, sont des schistes noirs avec lignite. Les affleurements correspondent à deux couches
distinctes séparées par une assise de grès mal soudés; leur direction est N.0.-.S.E.
Entre les hameaux de Plagne et Plagne, près le Gouzy, dans le canton du Mas-d'Azil, ont été entrepris vers 1861
On peut suivre les affleurements des couches charbonneuses sur une longueur d'environ i5o mètres, le long du ravin. Des recherches ont été faites sur ce gisement en i822 et en t 8à 8 ; elles consistent en une petite galerie horizontale de 8 mètres de long, tracée suivant l'allongement de la couche supérieure et en un puits de 2 mètres carrés de section sur mètres de profondeur. Ce puits a été pratiqué sur le versant gauche du ravin, il a rencontré à une distance de itm.5o une couche de n mètre d'épais-
et 1862 quelques petits travaux pour recherche de lignite; ce
seur ne renfermant que des traces de charbon sans continuité;
combustible fait partie d'une couche schisteuse noirâtre.
aussi, son but était de recouper la couche inférieure dont l'affleure-
Pour 100 grammes. Cendre Charbon. Matière volatile.
5
45
50
Total.
100
Les travaux ont été exécutés sur le chemin qui conduit de
ment est sur le versant droit et dont l'aval descend du côté du
Plagne à Gouzy ; ils consistent en quelques tranchées superficielles
puits. Cette dernière présente à la surface une épaisseur de im,50, formée de lits minces de lignite alternant avec des assises schisteuses; le puits paraîtrait devoir la recouper à une profondeur de 5o à 6o mètres ; l'inclinaison des couches est à ce point considé-
de 4 à 5 mètres, suivies d'un petit puits de i°,50. La couche schisteuse est orientée 0. 200 S., avec plongement sud de 70° à 75°,
elle peut avoir o',5o à CA° d'épaisseur. Le lignite y est disséminé en veinules irrégulières de 0,02
rable, et dépasse 600.