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REVUE DE GÉOLOGIE.
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TERRAINS.
minces; quelquefois elle est blanche, caverneuse et drusique comme celle du Schlern dans le Tyrol. Les fossiles y sont rares; cependant une couche de marne intercalée dans la dolomie a fourni des exemplaires très-bien conservés de Lingula paralleloïdes, avec d'autres fossiles que M. de Ko ni nck (t) a reconnus
Tous les individus se rapportent aux deux genres Phillipsia et Brachy-metopus ; le premier comprenant toutes les espèces décrites sous le nom générique de Griffithides. AUSTRALIE.
comme appartenant au terrain dévonien moyen ou système eifélien.
Limite supérieure du terrain. dévonien.
zoïque; et, dans la colonie de Queensland, M. D ai ntree (3)
M. Harvey Hou (2) a signalé des discordances de stratification marquées entre le terrain houiller et les roches dévoniennes du Devonshire méridional et du Cornouailles. Ces roches, composées de calcaires et de schistes argileux contenant des I'teraspis et autres restes de poissons, équivaudraient au vieux grès rouge d'Écosse et devraient être nettement séparées du système carbonifère. Leur ensemble représenterait le terrain déGRANDE-BRETAGNE.
M. Clarke ne repousse pas complètement la possibilité de leur adjonction au trias.
NOUVELLE-ECOSSE. -- M. Dawson (é) a signalé la découverte
D'après M. W. B. AUSTRALIE, NOUVELLE-GALLES DU SUD. Clarke (5), if y a, dans la Nouvelle-Galles du Sud, un passage graduel entre le dévonien et le carbonifère : quelquefois même on
d'un nouveau fossile terrestre dans le terrain houiller de Joggins (Nouvelle-Ecosse). Ce gisement, où l'on avait déjà trouvé des exemplaires de Puna venusta dans un tronc de Sigillaria, a fourni récem-
observe un mélange de polypiers siluriens avec les Lepidodendron, Sigillaria et autres plantes du carbonifère inférieur. Dans la colonie de Queensland, les Procluctus sont associés aux trilobites. En outre, quelques couches de grés et de conglomérats rappellent le vieux grès rouge anglais.
ment un limaçon qui a été décrit par M. Carp enter sous le nom de Zonites (conulus) prisons. Cette découverte vient encore à l'appui des hypothèses qui font dériver la houille de la décomposition de plantes terrestres.
Limite supérieure du terrain carbonifère.
TERRAIN CARBONIFÈRE.
M. de M o elle r (A) a décrit les trilobites carbonifères
RUSSIE. Nous avons parlé l'année dernière (5) de la difficulté que les géologues américains éprouvent à établir la séparation du terrain carbonifère et du terrain permien. Le même cas se présente
Americ. Journ., XLV, 342. Revue de Géologie, VII, 175. Anurie. Journ , XLV,. 344.
(s) BulletIn de l'Académie des sciences de Belgique; e série, XXVI, 17. Geol. Olag , V, 290. Geol. Society, 22 avril 18e8. Americ. Journ., XLV, 340. IYeues Jalerbuch, 1568, 510.
a
constaté que des couches marines à faune carbonifère reposent sur des assises à Glossopteris. Enfin, dans la Tasmanie, des fossiles paléozoïques comme Orthonota, Spirirera, Fenestella. Pachydomus, Theca, se rencontrent associés au charbon. Cependant, pour ce qui concerne les couches de Wianamatta et de Hawkesbury,
vonien moyen.
RUSSIE.
M. W. B. Clarke (1) maintient l'attribution qu'il
a faite des couches de houille de la Nouvelle-Galles du Sud au terrain carbonifère (2). Il établit que, 'dans cette colonie, jamais les Palceoniscus n'ont été trouvés associés aux ammonites et aux pentacrinites, comme le croit M. de Zi gno: de plus, dans les couches de Hawkesbury et de Wianamatta, on a découvert, avec les Paloniscus et les Glossopteris, des ichthyolithes (Cleithrolepis. Myriolepis, etc.), auxquels M. de Eger ton a reconnu un caractère paléo-
Dans une localité, la même dolomie a offert une. couche de quartz lydien.
de la Russie; ces crustacés se rencontrent dans deux horizons, savoir : te plus souvent dans les calcaires à fusulines et plus rarement dans les calcaires inférieurs à Productus giganteus.
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Geol. Society, XXIII, 330. (5) Revue de Géologie, VIL 179.