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REVUE DE GÉOLOGIE.
TERRAINS.
Les études de M. San d berger se sont étendues aussi (t) au muschelkalk, qui est remarquablement développé à Würzburg, où l'on peut distinguer dans une seule coupe de 45 mètres de hauteur, jusqu'à 54 assises différant entre elles par leur composition minéralogique et leurs fossiles. Les résultats généraux auxquels est arrivé l'auteur sont les
(Hauptsandstein). Dans ce dernier grès on ne trouve ni cardinies ni mollusques; les fossiles les plus fréquents sont des végétaux Equisetum arenaceum, Calamites Meriani, Vol tzia coburgensis, Danopsis marantacea, etc. Dans quelques régions ces végétaux forment des accumulations considérables et. donnent alors nais-
suivants -t° Le muschelkalk de la Souabe et du nord de la Suisse est remarquable par la grande uniformité de son faciès et le développement prépondérant des calcaires à encrines. 2° Le muschelkalk du nord du duché de Bade, de la Franconie
l'eAxpplroèistele.
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et de la Thuringe est au contraire extrêmement variable dans sa composition. Il est hors de doute qu'il forme une province spéciale du muschelkalk, où probablement la mer avait peu de profondeur et où plusieurs fleuves venaient apporter leurs eaux. dans le 3° Les affleurements les plus éloignés du muschelkalk nord de l'Allemagne participent plutôt du faciès de la Thuringe que de celui de la Souabe. Le moins développe est celui de la Haute-Silésie, où le calcaire de Ilybna ne représente probablement que le muschelkalk supérieur. à° Dans les Alpes, le muschelkalk proprement dit (à l'exclusion du wellenkalk), n'est représenté que par la partie inférieure des couches qui s'étendent entre le grès de Lunz et le calcaire de Hallstadt, d'une part, et les couches de Reiflingen, de l'autre. Enfin M. S andber ger a également étudié (2) le groupe du Lettenkohle, où il reconnaît les divisions suivantes: La base est formée par le calcaire glauconieux à Bairdia ; les caractères qui distinguent sa faune de celle du muschelkalk sont la le disparition complète des céphalopodes et des brachiopodes et l'exception pelecypodes. Les vertébrés, à riche développement des supédu Mastoclonsaurus, sont les mêmes que dans le muschelkalk ils forment de vériisolément, rieur: mais au lieu d'apparaître tables brèches à ossements et à dents. Au-dessus, et séparés par 7 mètres d'argiles schisteuses, viennent et les schistes à Cardinies, caractérisés par les Cardinia brevis Myophoria transversa. Ces schistes sont recouverts par le grès à cardinies, où domine principal le Widdringtonites Keuperianus, et que surmonte le grès Wiimburger naturwissensch. Zeits., "VI, 157. Mritea idlirbuch, I263, 623. Wiirzburger nalurw. Zens., .V1,
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sance au Lettenkohle; mais, en Franconie, cette couche n'a pas encore été rencontrée dans des conditions oit il pût y avoir lieu de grès principal, on passe par ul:e série de grès argileux et d'argiles schisteuses de diverses couleurs, à la dolomie-limite (Grenzdolomit), dont les bancs inférieurs, avec lingules, forment un horizon facile à reconnaître à la base du keuper. SILÉSIE. M. F. B o ern er avait déjà démontré qu'un certain nombre de dépôts, très-développés dans la haute-Silésie et dans les parties avoisinantes de la Pologne, et rapportés jusqu'ici au terrain jurassique, devaient être rangés dans le keuper. Le même auteur a donné depuis (i) une description de ces dépôts, dont voici
le résumé : 10 A la base, au-dessus du Muschelkalk supérieur de Ilybna, se
trouvent des argiles grises et rouges, dQs dolomies brunes et des
grès grisâtres, avec Hybodus plicatilis, Saurichthys Mouge.oti, Gyrolepis, Myophoria vulgaris, Myacites brevis, Estheria minuta. 20 Au-dessus viennent des argiles bigarrées, puissantes de 70
loo mètres, avec intercalations d'un calcaire blanc à silex cornés, de brèches et de conglomérats rouges avec Ceratodus, Mastodonsaurus, Unio; enfin de grès verdâtres et de lits de charbon hnp u r.
30 Les argiles rouges ou gris verdâtre qui recouvrent cette série contiennent des gisements de sphérosidérite, avec plantes fossiles (Aspidites Ottonis, Pterophyllum Oeynhausianum). 4° Enfin tout cet ensemble est couronné par 20 OU 25 mètres de
grem schisteux et d'argiles blanches, avec lits de minerai de fer argileux. Quelques couches de grès sont remplies d'Estheria minuta.
SpiTzacad.
M. Li nds tr oem (2) a reconnu la présence du
trias au Spitzberg à l'aide des fossiles rapportés de cette contrée pari«. Nordenskjold et Blo instrand.i Le gisement de ces (I) Zeit. d. d. g. C., XIX, (2) Get.d. Mag., V, 29.
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