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FABRICATION DU PLOMB
un brigadier à 2f,30 et son aide à
,io par journée de
12 heures ; elle a lieu de la manière suivante: On enlève, en la dégradant le moins possible, la brique placée de champ à l'extrémité de la sole et dans laquelle est ménagée la fente pour les trous de coulée, et l'on met ainsi
à découvert une partie des deux petits monticules qui se trouvent dans les deux angles du four, de chaque côté de la rigole qui s'est formée au milieu de la sole et qui descend vers le trou de coulée ; au moyen de hamindes, et en travaillant à l'endroit qui était occupé par la brique ainsi que
par la porte située au-dessus. de ce point, on détache la vieille sole aussi loin que possible ; on ménage ainsi un espace à l'arrière du four dans lequel les deux ouvriers peuvent pénétrer pour continuer à l'arracher en avançant vers le pont. Comme les ouvriers qui sont alors entrés dans le four n'ont pas assez d'espace pour travailler avec des pics ou des hamindes, ils se servent de burins et de petits mar-
teaux, détachent la sole par éclats, et pour ainsi dire par lits horizontaux, correspondant aux couches que l'on a formées successivement lors du battage ; la séparation se fait
avec plus de facilité, suivant les plans de contact de ces couches.
Le travail de démolition de la sole, y compris le transport
AU FOUR A RÉVERBÈRE.
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de la voûte qui le supporte, imprégnés de minium en plus ou moins grande quantité et aussi de plomb métalliqt.L: mais on ne peut en déterminer l'importance que lors de la démolition du four. Dans ce dernier cas, on trouve presque toujours du minium entre le pavé et la voûte et même sous la voûte et entre les joints des briques. Quand, en janvier 1868, on a démoli un four après 7 ans de durée et 16 campagnes, et dans lequel on avait traité 604. 000 kilogrammes de galène, on a trouvé dans les joints des briques et surtout en dessous de la voûte, environ 5o kilogrammes de minium, plus 52o kilogrammes de. petites grenailles, mélange de plomb, de minium, de terre, etc.,
contenant 4o p. 100 de plomb. Le plomb qui va se loger sous la voûte en briques ordinaires qui supporte le pavé en briques réfractaires, rencontre de la terre ou des débris rapportés et peut plus facilement s'oxyder et s'accumuler que dans les joints; aussi trouve-t-on quelquefois sous la
voûte des magots pesant plus de 25 kilogrammes. Enfin, outre ces quantités de 4o et de 520 kilog. de matières, il y avait encore au moins 2o0 kilog. de débris de maçonneries imprégnées de plomb et de minium, pouvant contenir en tout io à 12 kilogrammes de plomb.
des débris à. une distance de ào mètres environ, dure
Préparation de la nutlitre pour une nouvelle sole.
12 heures, soit pour les deux journées d'ouvriers 4f,40. Lorsque les débris contiennent 2 à 5 p. loto de plomb, on les broie et on les fait entrer dans la composition de la nou-
Pour faire une soie, il faut ICI brouettes (la brouette cubant i licettooluittr.e environ) d'argile broyée à 127 kilog. l'une, soit en / 778 kil.
velle sole.
Ces débris, qui sont assez friables, présentent un aspect terreux, une couleur noire pour les parties supérieures et jaunâtre pour les parties qui avoisinent le pavé du four. Lorsque l' on démolit une sole, on trouve souvent un peu
de plomb entre elle et le pavé du four; ce plomb a dû traverser la sole ou passer le long des parois du four ; on voit aussi la plupart des joints des briques du pavé et même
Et
brouettesde coke broyé à o5 kilog. l'une, en-
735
Total
2.513
C'est donc comme nous l'avons dit, 70,75 p. roo d'argile et 29,25 p. 1 oo de coke. On nettoie parfaitement le sol garni de taques au pied du long côté du four ; on y verse deux brouettes d'argile, et pardessus une de coke; puis sur ce tas, deux nouvelles brouettes