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TA13RICATION DU 'PLOMB
AU FOUI" A 1P1 VERBÈRE.
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d'argile et une de ceke et ainsi de suite, jusqu'à te q-u on
'oes 24 heures et pour 'eux deux
ait amoncelé la quantité voulue d'argile et cle coke pour une sole; les deux ouvriers qui font ces opérations (un brigadier
de litre d'huile pour s'éclairer pendant la nuit. Le travail d'amener les 21 brouettes de terre et de coke, de manipuler six fois les matières, ne paraît pas si considérable, qii'il faille le compter à deux ouvriers comme ,exigeant leur présence, pendant 24 heures consécutives; cependant, ils restent presque 'toujours 20 à .'2.2 heures sur
et son aide) prennent alors la matière à la pelle en allant de bas en haut et de la circonférence au centre du tas, et forment à côté un nouveau tas; ils reprennent ensuite ce dernier de la même manière pour le replacer à l'endroit où il était d'abord; ils le déplacent une troisième fois, toujours en enlevant la matière de bas en haut, et cela pour arriver à mélanger le mieux possible l'argile et le coke. Après cette troisième opération, ils versent légèrement de l'eau sur le tas avec un seau-ou mieux avec un arrosoir, de manière à former une croûte mouillée qu'ils enlèvent à la pelle et qu'ils placent à côté; ils ont soin d'écraser, en les frappant avec le dessous de leur pelle courbée, les boules qui se sont formées ; ils continuent cet arrosage partiel et chaque fois, enlèvent la tranche humectée. Lorsque toute la matière a été ainsi mouillée et déposée en un tas, les ouvriers 'recommencent une deuxième fois, puis une troisième-fois la même opération ; et la préparation
de la brasque est terminée ; elle a subi trois mélanges à sec et trois à l'état humide. On emploie pour cette préparation environ 35 seaux d'eau, soit environ 592 litres.
Lorsque le mouillage et le mélange ont été faits convenablement, la pâte est suffisamment liante pour rester fixée à la muraille, si on l'y projette avec force, pour former corps et conserver l'empreinte des doigts lorsqu'on la serre dans la main, et pas assez pour adhérer à la peau ; si le mélange n'était pas suffisamment humide, il faudrait y ajouter de l'eau ; s'il l'était trop, on le laisserait sur place pendant 1 2 heures, 24 heures ou plus si c'était nécessaire pour qu'il se dessèche. Deux ouvriers ont 24 heures pour préparer la matière de la sole, comme nous venons de l'indiquer; ils reçoivent pour
consomment 1/4
place, parce qu'ils doivent faire ces manipulations avec lenteur pour y apporter beaucoup de soins et écraser un grand nombre de grumeaux ou boules qui se forment lors des arrosages; ils ne se hâtent pas trop et on leur donne toute liberté pour que plus tard, si la sole laissait à désirer, ils ine puissent dire qu'on les a empêchés de faire un 'travail parfait en ne 'leur accordant pas le 'temps nécessaire. Ces
deux ouvriers sont des fondeurs qui seront attachés à ta fabrication du plomb clans le four qu'ils approprient; ils ont donc tout intérêt à te que la pâte qui doit servir à la confection de la sole soit dans les meilleures conditions possibles ; ce sont les mêmes ,hommes qui doivent achever entièrement la préparation de la matière, afin qu'on sache à qui s'adresser si la brasque laissait à désirer. Construction et battage de la sole. --Lorsque la brasque est convenablement -préparée, le manoeuvre la jette à la pelle dans le four par la porte de côté; le brigadier qui se trouve alors dans le four étend et égalise la matière; lorsqu'il y en a une quantité suffisante pour former une couche
de 20 centimètres d'épaisseur, le brigadier procède au battage; l'aide jette ensuite de la matière pour former une nouvelle couche de 20 centimètres d'épaisseur et le battage de cette deuxième couche a lieu coin me celui de la première ; ainsi de suite, jusqu'à l'achèvement complet de la sole.
La couche inférieure, qui a 20 centimètres d'épaisseur 'avant le battage, est réduite après cette opération à 6 centimètres environ ; le brigadier soigne tout particulièrement cette première couche qui forme le fond du bassin, et veille