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APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES
A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.
rage, il est clair que l'on pourrait économiser beaucoup de temps et rendre beaucoup plus avantageux l'emploi de la machine, si l'on pouvait obtenir le même effet avec des trous peu nombreux, mais très-profonds, qu'avec des trous nombreux et peu profonds comme aujourd'hui. Nobel de Hambourg, affirme que l'huile explosible trouvée
la fumée de poudre avait le temps de se dissiper de telle sorte que les mineurs du poste suivant pouvaient, aussitôt arrivés, se mettre a déblayer le fond du puits. L'air employé dans le perforateur s'échappant librement de la boîte du tiroir, maintient constamment sur le lieu du travail une ventilation excellente ; cela rend le travail à la machine beaucoup moins fatiguant que le travail fait à la main. On a donc ainsi une meilleure utilisation de la force
par lui, aussi bien que la dynamite employée à sa place, introduite dans un trou de mine foré verticalement au milieu des roches massives, les fait toujours sauter sous un
angle de 45°. D'après Nobel, en employant une charge
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des hommes. Un perforateur faisait généralement quatre postes avant
suffisante de matière explosible, on peut faire un trou assez profond pour que le cône de rupture dont le trou de mine
d'avoir besoin de réparation ; il n'y a aucun avantage à
est l'axe, atteigne la surface libre de lamasse. Ainsi, par exemple, dans un puits de 5°',14 de côté, on pourrait ne
soit quarante-huit heures, parce que les pertes d'air par les joints deviennent alors plus grandes et que les ruptures qui se produisent sont plus graves. Tous les petits accidents sans importance sont réparés dans le puits même par les mineurs qui ont avec eux quelques outils, des écrous et des goupilles. Toutes les répara-
forer qu'un seul trou de 1m,57 de profondeur dans l'axe du
puits. On doit faire des recherches dans ce sens avec la dynamite au puits Puttlinger dans le district de GerhardPrinz-Wilhelm. Si les résultats de ces expériences répondaient à ce que l'on en attend, il en résulterait pour letravail
laisser le même appareil en service pendant plus de six postes
tions notables sont faites au jour dans le petit atelier qui est établi près des compresseurs. La majeure partie des
mécanique un nouvel avantage qui donnerait aux perforateurs une immense supériorité sur les outils à main. En gros et en détail, pendant les neuf derniers mois
réparations s'applique au levier de distribution, à son
écoulés, la proporion des trous forés à la main et des
chet (). Souvent les écrous et les calfats doivent être chan-
trous faits à la machine a été de 4 à 7. Le perforateur faisait
gés.
en moyenne par vingt-quatre heures, dans les schistes dix-huit trous, dans les grès douze et dans les conglomérats io trous. Le maximum atteint par jour a été, dans
On a pour cela et pour toutes les autres pièces des modèles à l'atelier, qui permettent de les faire refaire très-rapidement, toutes les fois que le besoin s'en fait sentir. Eu général, on reconnaît qu'une grande partie des répa-
chacun de ces cas, 2 4, 18 et 17 trous.
Toutes les mines forées à chaque poste, tant à la main qu'à la machine, étaient allumées simultanément à la .fin
de chaque poste au moyen de la machine électrique d'Abeg.
Il va de soi qu'avant de mettre le feu, on remontait sur un plancher de retraite les tuyaux à air et à eau, le perforateur et tout l'outillage. Pendant le changement de poste
axe, aux ressorts et aux cliquets moteurs des roues à ro-
.(*) Dans ce, derniers temps, pendant la rédaction même de ce mémoire, on a commencé à essayer un appareil dans lequel la rotation du fleuret et l'avancement du cylindre sont produits par l'air comprimé. Pour cela, avant de le laisser échapper, on le fait passer au travers d'une petite roue construite d'après le principe des roues à réaction et calée sur la tige d'arrière du piston. Si l'on réussit, on pourra supprimer tout le mécanisme si délicat de l'arrière, et réduire considérablement les réparations.