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NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
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La jonction des deux tubes est faite par la pièce nt, en cuivre jaune. Le tube de fer pénètre à frottement dur dans la partie tubulée de faible diamètre : le tube de terre entre à frottement
doux dans la partie évasée: les joints sont garnis mec du kaolin, qui constitue un lut excellent. Le kaolin sert également de lut à la réunion du tube de fer avec le tube n par lequel la vapeur arrive du générateur. D est une allonge en verre, recourbée à son extrémité et placée sous une cheminée à tirage actif. Portée sur un support en bois, elle est seulement appuyée contre l'orifice du tube de terre. L'appareil étant monté, on allume le gaz sous le généra-
teur; on emplit les deux fourneaux de charbon noir et on introduit une pelletée de charbons en ignition dans le ré-
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
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refroidissement à peu près complet du tube de terre. Quand
le tube est froid on retire la nacelle, on pulvérise dans le mortier de porcelaine le minerai qui est toujours un ,peu aggloméré. On recommence ensuite l'opération. Il se dégage encore un peu d'acide sulfureux dans les plemiers instants, mais ensuite il est impossible de reconnaître la plus faible odeur d'acide et la plus faible action sur le papier de tournesol. L'opération est terminée. Il faut ainsi moins de cinq heures d'action effective de la vapeur surchauffée pour
oxyder les 15o grammes de cuivre gris, en présence des o5 grammes de pyrite de fer bien grillée sous le moufle. La matière retirée de la nacelle, très -faiblement agglomérée, est d'un noir presque uniforme et presque en totalité
attirable au barreau aimanté. Elle contient l'oxyde de fer à l'état d'oxyde magnétique.
verbère B.
Lorsque la vapeur commence à se produire, on met des
charbons en ignition dans le réverbère cylindrique, audessus du tube C, et on règle le courant de gaz de telle manière que la vapeur se produise à raison d'environ i litre par heure. La nacelle contenue dans le tube de terre est promptement élevée à la température dé 2500 à laquelle les réactions sont vives : il est très-important de ne pas dépasser notablement cette température. On voit se déposer dans l'allonge D, d'abord un peu de soufre, ensuite de l'acide arsénieux et de l'oxyde d'antimoine. La vapeur qui sort de l'allonge a la réaction acide sur le papier tournesol : elle a l'odeur de l'acide sulfureux. On peut suivre approximativement l'activité des réactions d'après la formation du dé-
pôt blanc dans l'allonge, d'après l'odeur de la vapeur et d'après l'action acide qu'elle exerce sur la teinture de tournesol. Quatre heures après le commencement des réactions, on ne distingue plus qu'une odeur extrêmement faible d'acide sulfureux ; on enlève le feu dans le réverbère cylindrique, mais on continue à faire arriver la vapeur jusqu'à
TROISIÈME OPÉRATION.
Amalgamation.
L'amalgamation comprend trois opérations distinctes 10 l'amalgamation proprement dite, pendant laquelle s'effectue la combinaison de l'argent avec le mercure ; 20 la réunion de l'amalgame dans le mercure liquide ; 30 la séparation du mercure d'avec les boues. Je fais l'amalgamation dans l'ap10 Amalgamation. pareil qui est représenté par les fig. 3, à et 5, PI. I. Il se com-
pose de deux meules cylindriques, tournant autour d'un axe vertical dans une auge annulaire. La sole de l'auge est en marbre, son diamètre mesure om,28, le rebord évasé à l'extérieur est en fer battu ; il a om,o4 de hauteur, et son plus grand diamètre est de om,53.
Ln segment du rebord métallique (a, fig. 4) est mobile, et permet de faire sortir les matières quand -l'opération arrive à sa fin. Cette partie mobile n'a pas été représentée dans la fig. 3. L'auge est solidement fixée à une table en