Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
poids des meules une pression prolongée qui rend l'amalgamation rapide et complète. Disposition générale. -Elle se rapproche beaucoup de
l'axe des meules et de l'orifice de déchargement sont complétés par les autres figures.
90
celle qui est adoptée maintenant pour le broyage des terres, etc. Les dimensions de l'appareil et le nombre des meules peuvent varier suivant l'importance des usines. L'appareil figuré Pl. V et VI comporte quatre meules et pourrait traiter en une fois plus de 3 tonnes de minerais grillés. Les minerais et le mercure sont mis dans une auge annulaire M, dont le fond est horizontal, et l'on fait rouler avec plus ou moins de lenteur les meules verticales R. R'. R". reliées par des bras à un axe vertical S. Le mouvement est transmis à l'arbre à l'aide de l'engrenage conique T, placé au-dessous de la sole. Cet engrenage pourra être placé, si on le juge convenable, au-dessus de tout l'appareil. L'axe
vertical sera alors plus long, ce qui n'offre pas un bien grave inconvénient. AU même axe vertical S sont liés, par quâtre bras a,b,c,d,
les couteaux en tôle A,B et les râteaux C,D. Le rôle des couteaux est de ramener constamment sous les roues les matières qui sont portées dans les angles de l'auge annulaire. Les rateaux servent à diviser et 'a séparer de la sole de l'auge les matières écrasées par les roues. Tous les ingénieurs qui auront à appliquer les meules verticales à l'amalgamation, comprendront aisément, d'après la description et les planches, les modifications trèsSimples qu'ils devront apporter à la construction dans le cas où ils jugeraient convenable de n'employer que deux ou trois meules, une seule paire de couteaux et un seul rateau.
Détails des diverses parties de l'appareil. - L'axe vertiCal S est supporté en bas par un coussinet dont la disposition ne présente aucune particurarité ; il est dirigé vers le haut par un coussinet vertical, soutenu par le système de charpente que représente le dessin fig. 1, Pl. V, on par toute autre disposition équivalente qui pourra paraître préférable dans chaque usine. La grande roue dentée conique T, engrène avec un pignon F fixé sur l'arbre qui reçoit directement le mouvement de la machine motrice. Le rapport des diamètres des deux roues dentées dépend de la vitesse du mouvement que la machine motrice transmet à l'arbre horizontal. La vitesse de rotation de l'axe vertical S doit varier d'un tour à quatre tours au plus par minute. Les résistances que doit vaincre l'axe vertical étant considérables, il faudra toujours donner à la roue dentée T un très-grand diamètre et aux dents une très-grande solidité.
Au-dessus du coussinet vertical, l'axe vertical S est à section rectangulaire et porte les deux boîtes en fonte G, H., dans lesquelles sont fixés les bras a.b.c.d: des couteaux -et des râteaux, et les bras des quatre roues verticales.
Les bras des couteaux et des râteaux sont immobiles dans la boîte G : ils sont reliés entre eux par les tirants a',
sortes de barres d' atelage, qui doivent être assez solides pour s'opposer à toute flexion des bras. L'assemblage des bras des quatre roues verticales dans la boîte H est un peu différent, ainsi que le représente les fig. 1, PI. V et fig. 2 et 5, Pl. VI. Il faut que les roues puis-
La fig. 1, Pl. VI est une projection horizontale.
sent rouler sur des matières d'épaisseur variable, et par
La fig. 1, Pi. V. est une coupe verticale faite suivant
conséquent il est indispensable que les bras puissent prendre une inclinaison de quelques degrés. L'effort à produire
Les détails de construction des couteaux, des rateaux, de
par la boîte H sur les bras et par les bras sur les roues