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DES MINERAIS D'OR ET D'ARGENT.
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NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
étant considérable, ces pièces doivent être construites avec beaucoup de solidité. Les bras sont reliés entre eux par les tirants a" qui s'opposent à leur flexion tout en permettant les variations dans l'inclinaison des bras.
Les quatre meules sont cylindriques et tout à fait pareilles : elles ont 25 centimètres de largeur de jante et 2 mètres de diamètre : elles sont liées aux bras absolument
de la même manière que les roues d'une charrette sont réunies aux essieux. Elles peuvent être faites en bois avec jante en fer, ou bien entièrement en fonte, ou bien partie en bois et partie en fonte : on pourrait même les faire en pierres dures avec la jante en fer. Le seul point essentiel est que les roues soient cylindriques et d'un poids un peu considérable, d'environ 1.00o kilogrammes pour chaque
roue. Dans leur mouvement autour de l'axe S les roues doivent parcourir des chemins différents. Les distances des
bords intérieurs des roues au cercle qui limite l'auge à l'intérieur sont de 0'1.15, om.4o, om.65, om.go. La roue la plus éloignée de l'axe vertical S est encore assez écartée des bords extérieurs de l'auge pour que les matières entraînées par la roue retombent dans l'auge elle-même et non pas à l'extérieur. Les couteaux A, B sont en forte tôle : leur liaison avec les bras a et b est indiquée par les fig. 2, 3 et 4, Pl. V. La disposition des râteaux C, D et leur liaison avec les bras sont identiques à celles des couteaux. Chaque râteau porte de douze à quatorze dents tranchantes fixées sur une
lame de tôle un peu inclinée, rasant la sole de l'auge. La disposition de l'auge exige des explications un peu plus détaillées. L'auge se compose d'une sole horizontale annulaire et de deux rebords inclinés, l'un à l'extérieur, l'autre à l'intérieur. Elle est construite sur une maçonnerie très-solide : la surface horizontale de la maçonnerie qui supporte l'auge doit être dressée avec le plus grand soin. La sole est formée de plaques de fonte très-épaisses : les
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lignes des joints sont dirigées suivant les rayons partant du centre de l'axe vertical S. Les assemblages sont à recouvrement, et les joints sont assez serrés pour que les matières les plus fines ne puissent pas passer sous les plaques. La surface de la sole doit être assez bien dressée pour que les couteaux et les râteaux ne rencontrent pas d'obstacles à leur mouvement de rotation. Le rebord intérieur peut être en fonte ou en tôle forte. Il est appuyé contre la maçonnerie ot il est assemblé par recouvrement avec les plaques de fonte de la sole.
Le rebord extérieur a 4o centimètres environ de hauteur verticale au-dessus de la sole ; il est formé par des plaques de fonte réunies entre elles par des oreillettes et des
boulons. Ces plaques sont assemblées par recouvrement avec les plaques de fonte de la sole, comme l'indique la fig. 1, Pl. V. De plus, le tout est maintenu en serrage par le cercle I composé de plusieurs segments dont on peut faire varier la tension à l'aide de boulons et d'écrous. Chaque plaque de rebord est munie d'une nervure extérieure qui s'appuie sur le cercle de fer. La porte de déchargement est une plaque de fonte P, mobile dans deux rainures, et formant, quand elle est en place, la continuation du rebord extérieur de l'auge. Elle est appuyée extérieurement par des armatures qui soutiennent en même temps le canal de sortie des matières Q. Le canal est à volonté en tôle ou en fonte; il est incliné à 15 OU 200. Les matières sortent de l'auge en suspension dans l'eau ; elles tombent dans la cuve en bois R, assez grande pour retenir le mercure et portant un robinet en bois à la partie inférieure. Le fond de la cuve présente une inclinaison régulière vers le robinet. L'eau entraînant les matières divisées, sort de la cuve par le canal én bois U et se rend dans les appareils destinés à recueillir les dernières parties du mercure. La cuve en bois B, est fermée par un couvercle percé d'une ouverture à rebords u. Ces rebords