Annales des Mines (1870, série 6, volume 18) [Image 67]

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CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE

10 N. 35° E. Anciens plissements de la granulite.

2° N.135° E. Plissements de la granulite et du gneiss, dont les derniers retentissements ont affecté les schistes en certains points. 30 N. 51° E. Soulèvement de la granulite. Soulèvement général et plissements locaux du gneiss, des schistes et des grauwackes inférieures. A° N. 92° E. Soulèvement et plissement des schistes et des grauwackes. 5° N. 590 E. Soulèvement du gneiss de Mobendorf entre l'âge de la

zone à sigillaires et celui de la zone à annularies. Plissements violents des grauwackes dévoniennes et des terrains houillers inférieurs. 6° N.130° E. Cassures et plissements des terrains houillers et du rothliegendes. Grandes failles avec quartz ferrugineux (rother Ochs, rother Kamm). 7° N. 570 E. Soulèvement de l'Erzgebirge intéressant les terrains triasiques et jurassiques de la Thuringe, laissant horizontales les assises crétacées de la Saxe.'1 8" N.160° E. Cassures des terrains crétacés du nord de l'Allemagne. Filons-failles en Saxe (quartz ferrugineux). 9° N.117° E Soulèvement et cassures des terrains crétacés supérieurs de la vallée de l'Elbe, entre Oberau et 1-Johnstem. Filons-failles quartzeux. Io° N.75° E. Dernier soulèvement de l'Erzgebirge postérieur à la formation miocène à lignites, se terminant par une violente érosion, du sud vers le nord, sur les grands plateaux de la Saxe. CHAPITRE II. DES ROCHES ÉRUPTIVES.

Le grai° Environs de Meissen. S i. Granites. nite et la syénite paraissent en grandes masses sur la rive gauche de l'Elbe; on y distingue (*) Un granite ancien, à gros grains, contenant deux feldspaths : orthose rouge, oligoklase jaune; un quartz gris, un mica noir magnésien. Cassures fréquentes N.-S. Une syénite à gros grains, en dykes et filons dans le (*) Naumann et Cotta.

ET DE LA BOLIEME SEPTENTRIONALE.

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précédent, contenant beaucoup d'orthose et de hornblende,

un peu d'oligoklase et de mica noir, et parfois de trèspetits cristaux de zircon. Cassures fréquentes à 800. 1113) Un granite à grains fins, relativement jeune, en filons dans les précédents ; l'orthose rose y domine; le mica est peu abondant; le quartz lamelleux a une tendance à s'orienter. Cette leptynite est en relation avec des veines irrégulières de pegmatite rosée à gros grains (Plauen). Cassures N. 45°à 5o° E. et N. 9o° E. Les épanchements M, et M2 constituent une longue traînée dirigée N.135° E. On peut constater quelques exemples nets de coulée du granite et de la syénite sur les thonschiefers à peu près parallèles qui bordent ces roches au N.-0.; le soulèvement à 155° aurait donc plissé d'abord schistes et gneiss, puis les cassures de même direction auraient servi d'issue à l'épanchement granitique. 2° Environs de Schneeberg. A l'ouest de Schneeberg, le double massif granitique de Kirchberg. et d'Eibenstock, qui se prolonge vers le Sud jusqu'aux environs de Carlsbad,

se sépare des micaschistes voisins, suivant une frontière dirigée à 155° ; parallèlement à cette frontière, et noyées dans

les schistes, se présentent deux traînées de petits dykes granitiques, qui se rattachent à quelques centaines de mètres en profondeur au massif principal. L'orientation des schistes voisins (*) les montre souvent en discordance avec la frontière granitique d'Eibenstock, vers laquelle ils plongent; mais leurs directions et leurs plongements indiquent qu'ils ont été nettement soulevés et déchirés par les traînées granitiques cl'Oberschlema, Aue, Schwarzenberg : l'axe de l'ellipse de soulèvement est dirigé N. i3o° E.

D'ailleurs l'étude des mines des environs de Schneeberg a démontré qu'au voisinage du fond granitique, sur lequel reposent les schistes encaissants, ces derniers sont traver(*) Müller. District métallifère de Schneeherg. Gangstudien, 1857. TOILE XVIII, 1870.

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